La causerie de la prière (al-s.alât)1 - Lorsque la prière perd une de ses parties, délibérément, qu'il s'agisse de l'intention, la takbırat de sacralisation, la génuflexion, la prosternation ou autres. 2 - Lorsque le prieur rompt ses ablutions en cours de la prière [même s'il le fait par mégarde ou par nécessité après la dernière rak‘a]. 3 - Lorsque le prieur détourne complètement son visage ou son corps de la direction de la qibla d'une façon intentionnelle. ■Et s'il se détourne légèrement de la qibla sans que cela puisse nuire à son orientation vers elle? - Ceci n'invalide pas la prière mais il est abhorré. 4 - Lorsque le prieur rit aux éclats intentionnellement. 5 - [Lorsque le prieur pleure intentionnellement silencieusement ou non pour une question relevant de la vie d'ici-bas]. Les pleurs ne nuisent pas s'ils concernent l'au-delà . 6 - Lorsque le prieur parle ou prononce une lettre intentionnellement si la lettre prononcée est comprise. C'est le cas s'il dit qi qui est l'impératif du verbe waqâ ou s'il dit b pour répondre à quelqu'un qui l'interroge sur la deuxième lettre de l'alphabet. La réponse aux salutations (al-salâm) ne fait pas partie de ces éléments invalidant la prière car elle est obligatoire. 7 - Lorsque le prieur fait, en priant, un acte de nature à altérer l'image ou la structure de la prière. C'est le cas s'il fait de la couture ou du tissage par exemple. 8 - Lorsque le prieur mange ou boit durant la prière [même si son acte n'altère pas sa structure].
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