La causerie de la prière (al-s.alât) Il m'a répondu : Prends garde de la prononcer comme eux. Ils ont torts. Et il ajouta : La même remarque peut s'appliquer à la hamza du mot «’an‘mta» dans le verset coranique suivant : «s.irât.a al-ladhına ’an‘amta ‘alayhim». Cette hamza est aussi une hamza de rupture qui doit être évidente sur ta langue lors de la prononciation. C'est le même cas pour la hamza du mot «’al-’a‘lâ» de l'expression «subhâna rabbı al-’a‘lâ wa bihamdihi» (Gloire et Louange à Mon Seigneur, Le Très Haut). 5 - Mon père a dit : essaye de marquer une pause sur la lettre d du mot «ahad» en lisant le verset coranique du chapitre d'Al-’khilâs. (le monothéisme pur) : «qul huwa allâhu ahad». Mon père est resté en silence quelques secondes puis dit : il est plus simple pour toi de la faire suivre par le verset qui vient après : «allâhu al-s.amad». 6 - Mon père respectait bien la vocalisation grammaticale des mots lorsqu'il récitait des versets coraniques durant sa prière hormis pour le dernier mot de chaque phrase qu'il prononçait sans voyelle (avec un sukün). 7 - J'ai dit un jour à mon père : je t'ai entendu, en récitant Al-Fâtiha (chapitre liminaire), lire la parole de Dieu (qu'Il soit exalté) «bismi allâhi al-rahmâni al-rahımi» en mettant une kasra (i) à la fin des mots «al-rahmâni» et «al-rahımi». D'ailleurs, tu prononces ces deux mots de la même façon dans les versets suivants : «al-rahmâni al-rahımi mâliki yawmi al-dıni». Je t'ai, également, entendu lire le verset coranique «iyyâka na‘budu» en mettant une d.amma (u) à la fin du mot «na‘budu», alors que j'ai entendu un certain nombre de personnes mettre une kasra (i) à la fin de ce mot lors de leurs prières. Il répliqua : N'as-tu pas étudié la grammaire et ses règles?
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