La causerie de la prière (al-s.alât)



La cinquième règle : toute personne doutant au sujet de nombre des rak‘ât de la prière du matin ou celle du coucher ou au sujet des deux premières rak‘ât des prières qui en compte quatre, qui n'arrive pas à privilégier une probabilité quelconque et, par conséquent, ne peut savoir combien de rak‘ât il a accompli, doit considérer sa prière invalide.

â– Par exemple?

- Si en effectuant la prière du matin, une personne doute si elle est à la première ou à la seconde rak‘a et n'arrive pas, après une brève réflexion, à une décision ou à une probabilité quelconque, cette personne doit considérer sa prière invalide.

■Et si elle privilégie une des deux probabilités, comme le fait qu'elle soit en train d'accomplir la première rak‘a?

- Si un nombre quelconque de rak‘ât est pris en considération, elle doit agir selon la probabilité privilégiée. Autrement dit, si cette probabilité indique qu'elle est à la première rak‘a, elle fait une seconde et sa prière est, donc, valide.

La même règle s'applique pour les prières du coucher et lors des deux premières rak‘ât des prières qui en compte quatre.

■Je sais maintenant la règle du doute qui peut affecter les prières du matin, du coucher ainsi que les deux premières rak‘ât des prières qui en compte quatre. Mais qu'elle est la règle pour ce qui est des deux autres rak‘ât de ces dernières?

- Si le prieur privilégie dans sa tête un nombre quelconque de rak‘ât, il doit en tenir compte et agir en fonction.

■Et s'il persiste dans le doute et l'hésitation?

- Dans ce cas, la question mérite plus de détails car de nombreuses règles s'imposent en fonction des situations. Je vais en énumérer, succinctement, quelques-unes unes :



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