La causerie de la prière (al-s.alât)Après la récitation de cette louange, il se redressa avant de se baisser pour se prosterner. Et lorsqu'il était bien établi dans sa position de prosternation, il dit subhâna rabbıya al-’a‘lâ wa bihamdihi (Gloire et Louange à Mon Seigneur, Le Très Haut). Une fois qu'il a prononcé la dernière lettre de cette louange, il s'est redressé pour s'asseoir complètement avant de se prosterner une seconde fois en y récitant la louange précédente. Il leva sa tête pour s'asseoir puis se lever pour effectuer la deuxième rak‘a. Il y lit Al-Fâtiha (chapitre liminaire) puis le chapitre d'Al-Ikhlâs. (le monothéisme pur). A la fin de ce chapitre, il leva ses mains en vue d'al-qunüt (la résignation à la volonté de Dieu) durant lequel il récita le verset coranique suivant : «Seigneur! Pardonne-moi, et à mes père et mère et à celui qui entre dans ma demeure croyant, ainsi qu'aux croyants et croyantes ; et ne fais croître les injustes qu'en perdition» (Nüh (Noé), verset 28) Il baissa ses mains après al-qunüt puis effectua une génuflexion durant laquelle il lit subhâna rabbıya al-‘az.im wa bihamdihi (Gloire et Louange à Mon seigneur, Le Très Grand). Puis, se baissa pour se prosterner et dit durant sa prosternation : subhâna rabbı al-a‘lâ wa bihamdihi (Gloire et Louange à Mon seigneur, Le Très Haut). Une fois qu'il a prononcé la dernière lettre de cette louange, il s'est redressé pour s'asseoir complètement avant de se prosterner une seconde fois en y récitant la louange précédente. Il s'est assis ensuite puis a récité la profession de foi : [Ash-hadu anna lâ ilâha Illâ Allâh wahdahu lâ shârıka lah wa ash-hadu anna Muhammadan ‘Abduhu wa rasûluhu. All-âhumma sallı ‘alâ Muhammadins wa ’âli Muhammad]. (J'atteste qu'il n'y a point de divinité hormis Allah et j'atteste que Muhammad est Son serviteur et Son Messager. Seigneur! Prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad). Après la récitation de la profession de foi, mon père se leva pour accomplir la troisième rak‘a qu'il commença une fois bien redressé en disant trois fois et à voix basse : subhâna allâhi wa al-hamdu lillâhi wa lâ ilâha illâ allâhu wa allâhu akbar.(Gloire à Dieu, Louange à Dieu, Il n'y point de divinité hormis Allah et Allah est Grand). Après quoi, il fit une génuflexion durant laquelle il récita les louanges rappelées antérieurement à savoir : subhâna rabbıya al-‘az.im wa bihamdihi (Gloire et Louange à Mon seigneur, Le Très Grand). Il se redressa par la suite puis se baissa pour faire deux prosternations successives de la même façon indiquée auparavant. Et c'est de cette manière qu'il effectua une quatrième et dernière rak‘a qu'il conclut par la profession de foi puis par les salutations durant lesquelles il a dit : «As-salâmu ‘alayka ayyuhâ al-nabiyyu wa rahmatu Allâhi wa barakâtuhu. As-salâmu ‘alaynâ wa ‘alâ ‘ibâdi Allah as-s.âlihın» (Que le salut, la miséricorde et la bénédiction d'Allah soient sur toi, ô Prophète. Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d'Allah). «as-salâmu ‘alaykym wa rahmatu Allâhi wa barakâtuhu (Que le salut, la miséricorde et la bénédiction d'Allah soient sur vous) C'est ainsi que mon père effectua la prière du soir. Et c'est de cette manière qu'il avait auparavant effectué les prières de la mi-journée (al-zuhr), celle de l’après-midi (al-‘as.r) - qui comptent également quatre rak‘ât chacune - sauf que durant celles-ci, il récita les deux chapitres de la première et la seconde rak‘a à voix basse. Je l'ai, également, observé lorsqu'il a accompli la prière du coucher (al-maghrib) et j'ai constaté qu'il a fait exactement comme celle du soir (al-‘ishâ’) sauf qu'après la troisième rak‘a, il prononça la profession de foi puis les salutations car, «la prière du coucher compte trois rak‘ât».
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