Représentation des Gens de la DemeureDe l'Imam Al-Sajjad (s) : « Al-Hassan Ibn Ali Ibn Abi Taleb (s) fut le plus dévot, le plus modéré, le plus vertueux d'entre tous ceux qui habitaient sa région; lorsqu'il se readait au Pèlerinage, il s'y rendait à pieds et parfois il voyageait pieds-nus ; lorsqu'il se remémorait la mort et la tombe, il versait des larmes ; lorsqu'il pensait au Jour de la Résurrection et au fait d'être à nouveau en vie, des flots de larmes descendaient de ses joues juqu'au sol; lorsque le passage du Sirat lui venait à l'esprit, il faisait entendre ses lamentations ; lorsqu'il se rappelait du Jour où le compte des œuvres est établi par Dieu, Le Très-Haut, il poussait un cri d'effroi qui le paralysait totalement; lorsqu'il se tenait debout pour accomplir ses Prières, son corps était pris de tremblements; lorsquil se remémorait le Paradis et l'Enfer, tout son corps se convulsait comme le corps de celui qu'un serpent aurait mordu, alors, il implorait la faveur de Dieu de l'accueillir au Paradis, il prenait refuge en Lui contre le Feu de l'Enfer ; en permanence il récitait l'expression coranique : Ô vous qui croyez ... » et ajoutait : Me voici ! Ô mon Dieu! Me voici ! En permanence, il a été vu en train de glorifier et de louer Dieu ». Amali Al-Sadouq, 150/8; Falah Al-sail, 268 ; Ouddat Al-Dai. 123. 266. De Al-Sabzivari dans Jami'al Akhbar : «Lorsque Ali Ibn Al-Hossein (s) accomplissait ses ablutions, le teint de son visage devenait pâle et ses articulations étaient prises de tremblements. Lorsqu'il lui fut demandé la raison de ces phénomènes, l'Imam (s) répondit : «Il est tout à fait normal pour celui qui se tient debout devant Dieu, Le Très Haut, que le teint de son visage devienne pâle et que ses articulations se mettent à trembler ». Jami Al-Akhbari, 166/397; Al-Manaqib de Ibn Chahr Achoub, 4/14. 267. De l'Imam Al-Baqer (s) : «Lorsque mon père Ali Ibn Al-Hossein (s) récitait les Prières, sa peau se plissait, le teint de son visage devenait pâle, tout son corps était pris de tremblements. ses cheveux se dressaient, et lorsque des flots de larmes se déversaient de ses joues jusqu'au sol, il disait : « Si le Serviteur était vraiment conscient de Celui qu'il invoque, il ne cesserait jamais de L'invoquer". Maqtal Al-Hussein (s) de Al-Khawarizmi, 2/124. |