Pphilosophie de l’Islam (Livre 2) 13. Lorsqu'on lui confie un bien, il le détourne. Le mensonge égare beaucoup de gens. Ceux qui font confiance à un menteur et le croient, s'égarent. Si la fausseté qu'il prononce appartient au domaine du dogme, il ébrèche la faculté de pensée des gens et mine leurs croyances fondamentales. Un menteur perd la confiance des gens. Un menteur ne peut cacher toujours son mensonge. Un jour la vérité doit apparaître. C'est alors que le menteur voit son image ternie à tout jamais. Un menteur se trahit lui-même tout en trahissant les autres. II est toujours en conflit avec sa conscience, car il dit le contraire de ce qu'il a dans le coeur. Il est en conflit avec les réalités du monde aussi, car il essaie de les déformer. L'Imam Ali (P) a dit : «Un Musulman doit s'abstenir de nouer des relations amicales et fraternelles avec un menteur, car celui-ci continue de dire des mensonges jusqu'à ce que les gens cessent de le croire même lorsqu'il dit la vérité». Selon l'Imam al-Sâdiq (P), l'Imam Ali (P) a dit : «Celui qui ment souvent ruine son prestige et sa crédibilité». Il est évident qu'un menteur dit des mensonges soit par peur, soit par cupidité. Dans les deux cas, il s'agit d'une faiblesse répugnante pour la dignité. Le mensonge altère la pureté spirituelle et la chasteté de la conscience, et il est incompatible avec tous les critères de la morale islamique, mentionnés plus haut. A l'opposé, la vérité et la franchise sont les signes de la personnalité de l'homme, de sa dignité, et de sa grandeur. Un homme qui est connu pour sa véracité, jouit de la confiance et du respect de tout le monde. Non seulement il a la conscience tranquille, mais il jouit en outre d'un prestige social. Allah et les gens à la fois, sont contents de lui. En fait, la véracité est un signe évident de la foi. Un menteur ne peut se considérer comme un vrai Musulman.
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