Pphilosophie de l’Islam (Livre 2) 1Les personnels désigner allèrent au Masdjid et crièrent trois fois cette proclamation. Puis le Prophète leur fit un signe de la main et dit que les habitants des 40 maisons d'en face, des 40 maisons de derrière, des 40 maisons de droite et des 40 maisons de gauche doivent être considérés comme des voisins. Vu ce qui précède, ces instructions morales de l'Islam ne doivent pas être considérées comme marginales ou comme de simples formalités sans grande importance. Ce sont des instructions fondamentales, si enracinées dans la foi que leur violation en ébranle le fondement même. Pour éviter la méchanceté d'un voisin, on doit user, autant que possible, de méthodes discrètes et pacifiques. Si elles s'avèrent inefficaces, on devrait, alors seulement, recourir à des moyens plus violents, car on doit en tout cas résister à la méchanceté. Toujours est-il qu'on doit prendre soin de ne pas faire face à la méchanceté par une plus grande méchanceté. L'Imam al-Bâqir (P) a dit : «Un homme est venu se plaindre auprès du Prophète d'un voisin qui lui causait des tracas. Le Prophète lui a conseillé de patienter. Il est revenu quelques jours après pour renouveler sa plainte. Le Prophète lui a encore demandé de patienter. Il est venu une troisième fois, toujours pour la même raison. Le Saint Prophète lui a dit alors : «Le vendredi, lorsque des groupes de gens vont à la Prière de Jum'ah, sors les meubles de ta maison dans la rue et dis aux gens que tu évacues ta maison parce que tel ou tel voisin te cause des ennuis. »L'homme s'est exécuté. Un grand nombre de gens sont venus écouter ses doléances. Les nouvelles du mécontentement des gens à cause de l'attitude du voisin indélicat sont parvenues aux oreilles de ce dernier. Il est allé immédiatement présenter ses excuses au plaignant, et l'a prié de rentrer ses meubles dans la maison, en l'assurant qu'il ne le dérangerait plus à l'avenir». La fraternité spirituelleSelon la logique de l'Islam la fraternité de foi est l'unité la plus enracinée qui puisse créer des relations et des responsabilités. L’Imam al-Sâdiq (P) a dit : «Chaque croyant est un frère de foi pour chaque autre croyant. Ils sont comme un corps dont toutes les autres parties se sentent mal à l'aise si une partie est souffrante. Les âmes de deux croyants jaillissent d'une seule âme. Toutes les deux sont reliées à Allah. L'âme d'un croyant est plus liée à Allah que la lumière du Soleil ne l'est au Soleil». Il a dit aussi :
|