Pphilosophie de l’Islam (Livre 2) 1On ne doit pas y recourir sans nécessité, ou par caprice. Les traditions islamiques décrivent la répudiation non nécessaire comme une cause de l'éloignement des bienfaits d'Allah ("Mustadrak al-Wasâ'il", vol. III, p. 2) L'Islam a suggéré certaines mesures de précaution pour prévenir la répudiation autant que possible. Par exemple : - L'accent a été mis sur le choix soigneux de la femme. - Des recommandations répétées ont été faites, en vue de bien traiter la femme et de fermer les yeux sur des erreurs mineures, qui sont communes dans la vie. - Auto-contrôle pour prévenir des déchaînements soudains de la colère et des actions hâtives. - Formation d'un tribunal familial interne pour résoudre les différends qui surgiraient entre la femme et le mari. Il est possible que les relations entre le mari et la femme se détériorent à la suite de différends et de réprimandes. L'Islam suggère que dans des cas semblables on trouve un moyen convenable le plus tôt possible pour résoudre les différends, et on doit s'abstenir d'envisager la séparation comme solution facile. Tous les cas de relations détériorées ne sont pas si difficiles que nous devions désespérer de restaurer l'amour et l'affection. Dans beaucoup de cas, il est possible de réparer la situation. Chaque fois qu'il n'est pas possible pour le mari et la femme d'aplanir leurs différends eux-mêmes, leur cas devrait être soumis à un tribunal familial composé de deux arbitres, l'un du côté de la famille du mari, l'autre du côté de la famille de la femme. Les arbitres doivent être des gens aimables et d'expérience, afin qu'ils soient capables d'écouter le point de vue des deux parties et d'essayer de les réconcilier. Le Coran dit à cet égard : «Si vous craignez la séparation entre deux conjoints, désignez un arbitre de la famille de l'époux et un arbitre de la famille de l'épouse. S'ils veulent se réconcilier, Allah rétablira la concorde entre eux». (Sourate al-Nisâ', 4 : 35)
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