LES COUTUMES DU MARIAGE AU REGARD DE L’ISLAM



« l’Agha Sahebh » sur les date et jour propices le concernant, sans, toutefois, jamais porter son attention sur le Hadith qui vient d’être souligné et tant d’autres encore que nos livres s’en regorgent: la transgression de la Loi Divine est plus fatale que le calendrier !

Les paroles de l’Emir des Croyants à son frère Akil, lorsqu’il émit ses souhaits pour se

marier, bien après le décès cruel de son épouse, Fatima (as), sont très significatives.

Ali (as) demanda à ce dernier de lui trouver une descendante d’une famille renommée pour sa bravoure, son héroïsme, sa fidélité et son honnêteté. Ce fidèle Compagnon et disciple de Mohammad (ç), le « Wali » d’Allah et sa « Preuve » sur la terre, n’avait-il pas toutes ces qualités, lui que personne n’a pu vaincre dans aucune des batailles de l’Islam ? Mais, par là, l’Imam voulait prouver, comme le Saint Prophète de Dieu auparavant, combien le choix d’une épouse, autant d’un époux, est une chose importante dans la vie de l’homme, qui transmet ses fruits – bons ou mauvais - aux héritiers.

Avant de se séparer de sa fille bien-aimée, Le Messager d’Allah réunit, comme précédemment, les femmes de sa très proche famille et leur demanda de procéder à son habillage et de la présenter devant lui. H° Sayyada (as) n’avait qu’une seule robe que son père lui avait offerte en cadeau de mariage. Elle s’en vêtit et se dirigea vers l’Auteur de ses jours. Marquée par la chasteté, la pudeur et la décence, elle vacilla sur ses jambes. Son père s’avança donc, la prit dans ses bras et lui fit une invocation : « Ô Seigneur ! Garde Fatima de tituber dans ce monde et dans l’autre ! »

Avait-elle besoin de cette invocation, Celle qui est la Reine des femmes des mondes, La Pure, La Sainte et La Vertueuse Fatima ? Non, pas du tout ! Par cet exemple, le Sceau des Prophètes voulut révéler à chaque père son rôle à l’égard de sa fille.

Ensuite, Mohammad (ç) s’assit sur le sol, Fatima (as) et Ali (as) prirent place

de chaque côté de l’Envoyé de Dieu qui se chargea d’enseigner à sa fille chérie. Le Saint Prophète de l’Islam institua un Sunna (une pratique) pour les générations à venir que l’amour d’un père pour son enfant ne tient pas à lui offrir une prodigieuse pile de biens matériels mais à lui inculquer un lot de conseils et instructions qui l’aideront énormément à mener à bien sa vie, imbibée d’amour, dans la paix et la tranquillité, à l’intérieur de sa nouvelle destinée. Il s’adressa d’abord à son gendre : « Ô Ali ! Fatima est la meilleure femme de l’univers que je t’ai offerte. »

Il tourna ensuite vers sa fille et lui déclara : « Ô Fatima ! Ali est le meilleur homme de

l’univers chez qui tu pars. »



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