LES COUTUMES DU MARIAGE AU REGARD DE L’ISLAM



Temps, figure celui-ci : les hommes de Bani Abbas s’attribueront certaines pratiques propres aux femmes c’est-à-dire, ils couvriront leurs pieds et mains au henne et coifferont leurs cheveux en forme de tresses. »

(NDT : l’extension de ce Hadith va jusqu’à la Fin du Temps car les traditions du temps de Bani Abbas étant vécues de nos jours, ceux qui les pratiquent se rangent parmi les gens de cette époque).

LE WALIMA

Le mot arabe de « Walima » est derivé de « Walam » qui signifie se rassembler, se réunir.

Le Walima veut dire le festin solennel et somptueux, ici le banquet de mariage ou « Ta’âm oul Ours. » Les noces du Saint Prophète, H° Mohammad (ç), et de la Sainte Khadîjah furent célébrées avec faste et donnèrent lieu au Walima. Les invitations furent distribuées aussi bien par Abou Tâlib (as), l’oncle du Saint Prophète, que par H° Khadîjah elle-même. Abou Tâlib (as) récita en personne le Sermon de la cérémonie nuptiale et paya de sa poche la dot de douze Okes et demi d’or, équivalent au prix de vingt jeunes chameaux de bonne race. Au mariage de Ali (AS) et de Fatima (AS), un grand banquet ou Walima fut aussi organisé où le repas consistait en dattes et olives. Abou Ayyoub Al Ançary offrit, pour l’occasion, son unique chèvre à l’Envoyé de Dieu. Il est celui qui a été béni par Allah d’accueillir Son Messager dans sa demeure lors de son émigration de La Mecque vers Médine, connue sous le nom de Hégire.

Lorsque Mohammad (ç) fit son entrée dans « la Ville de Lumières » ou « Madinat Al Mounawwarah », chaque tribu exprima son désir à l’Envoyé de Dieu à venir habiter chez elle. Il refusa toutes les offres en répondant que le chameau sur le dos duquel il s’était assis avait reçu l’inspiration de l’amener là où il conviendrait. L’animal continua son chemin jusqu’à ce qu’il vînt s’agenouiller dans la cour du Chef de la famille de Bani Najjar que l’histoire reconnaît sous le nom de Abou Ayyoub Al Ançary.

Le Messager d’Allah demanda à l’Imam Ali (AS) « d’inviter tous les Mouhajérines (les

Emigrés de la Mecque) et les Ançar (les natifs de Médine) à ce banquet, qu’ils soient près ou loin.

- Ö Rassouloullah ! Comment dois-je faire pour appeler toutes ces gens qui vaquent à leur travail dans des champs situés hors de la Ville ? Questionna son cousin et fidèle serviteur.

- Tu gravis sur le haut de la Mosquée et annonce en criant que le Prophète d’ Allah vous

appelle, répondit-il. »



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