LES COUTUMES DU MARIAGE AU REGARD DE L’ISLAM



Aujourd’hui, la cérémonie somptueuse, appelée « Approbation ou le Grand OUI, »

représente réellement les fiançailles. En conséquence, les fiançailles à nouveau célébrées un ou deux jours précédant la bénédiction nuptiale n’ont pas de sens. Elles ne signifient qu’une simple fête à la manière de faire de l’épate ou une tradition aveugle aux charges inutiles, sans aucune portée sociale ou religieuse. Le Grand OUI constitue donc les véritables fiançailles.

Le garçon et la fille se communiquent par le portable ou sur l’internet, se rencontrent au

lycée ou chez la cousine. Ils s’aiment. Ils projettent de bâtir le foyer. Les parents en sont informés. Tout est arrangé à l’avance. Les familles se regroupent de deux côtés et en grand nombre. Une kyrielle de personnes, de la part du garçon, se déplace à la maison de la fille, conduite sous la bénédiction du Maolana. Le groupe d’en face a, elle aussi, son Maolana. Echange de propos et tout se passe bien, comme prévu. Un cocktail met fin à la courte cérémonie. C’est le premier acte. On y revient une ou deux semaines seulement après, pour écouter la réponse que l’on sait déjà. Mais, cette fois, avec une foule quadruple, l’Imam de la Mosquée à la tête. Certaines gens font le voyage, souvent de l’extérieur. Une cérémonie grandiose qui débute par la récitation d’une Sourate du Saint Quran et du célèbre Hadith Kissa et se termine sur la distribution du lait préparé aux amandes qui fait suite à la décision favorable, accompagné de nombreux mets et sucreries. C’est le second acte. Tout est bien qui finit bien. Rien ne s’y oppose. Il est certain que cette cérémonie du Grand OUI ne doit pas être célébrée sous l’aune des dépenses démesurées. Notre 7è Imam, Moussa Al Kazim (as), déclare que : « Trois sortes de personnes trouveront leur place, Le Jour de la Rétribution, sous l’ombre protectrice du Trône Divin :

- celle qui a fait marier son frère ou sa soeur de foi ;

- celle qui leur a apporté son aide :

- et celle qui n’a jamais dévoilé leur secret.

Le Jihâd ou la Guerre Sainte du temps du Saint Prophète de l’Islam n’existe pas de nos

jours, dans sa forme originale. Mais, elle persiste toujours pour toutes ces gens qui tirent le diable par la queue. Elles mènent le combat dès le lever du jour et rentrent le soir avec cet espoir que le lendemain sera meilleur. Elles désirent aussi voir leurs enfants convoler en noces. Cependant, en l’absence des moyens et, devant ces dépenses invraisemblables à la mesure de Taj Mahal, leurs voeux restent ensevelis au fond de leur coeur sans jamais s’épanouir et les familles aisées comme la Communauté elle-même les laissent de côté. Les vaches maigres ne sont pas léchées par leurs camarades, dit-on.

C’est une occasion donc de se procurer la récompense du Jihâd, sans y participer, en



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