LES COUTUMES DU MARIAGE AU REGARD DE L’ISLAMToutefois, l’Islam a ordonné autre chose. Il a dit qu’il est interdit de perdre son identité, de se soumettre aux autres, de suivre les autres aveuglément, d’être assimilés par les autres, d’être dépendant des autres, d’être ensorcelé par les autres, de considérer un âne étranger mort une mule, d’importer l’immoralité et la perversité des autres au nom du phénomène du 20è siècle, de croire que les Musulmans doivent être occidentalisés extérieurement et intérieurement, physiquement et spirituellement… » Un certain penseur occidental a bien raison de dire que : « l’Hindou Musulman ressemble à l’Arabe Musulman plus qu’à son compatriote Hindou Bouddhiste près duquel il a vécu des siècles durant. » L’Islam est donc cette corde solide d’Allah à laquelle sont accrochés tous les musulmans de tous les pays, malgré la différence de leurs origines. Il est, cependant, malheureux de constater que certaines coutumes sont parfois, au nom de l’Islam, entremêlées de traditions millénaires dont il faut saisir le sens originel pour écarter le bon grain de l’ivraie. D’autres, par contre, poussent, comme de mauvaises herbes, à côté de celles déjà existantes, semblables au dicton connu : autres temps ! Autres moeurs ! Comme en témoigne le récit suivant qui me vient de nos voisins africains : Lors du mariage de l’un de ses fils, un homme attacha son chat à l’entrée principale de sa maison. Un des invités dont l’enfant se mariera dans les prochains jours le distingua et ligota deux chats de chaque côté de sa porte au moment où il fut béni de cet événement heureux. Puisque dans des circonstances pareilles, chacun examine soigneusement les choses pour pouvoir bien préparer le mariage de ses marmailles et d’en faire une célébrité, une personne qui a vu cette démonstration n’en resta pas là et installa quatre minets, à chaque flanc, devant l’accès de sa demeure pendant les noces de sa fille. Le chiffre alla en croissant et atteignit jusqu’à quarante chats à l’occasion du dernier sacrement. Une fois n’est pas coutume, dit-on, mais elle le fut dans ce cas. Le village se vida de ses félins. Le commerce de mimis devint En voyant ce nombre historique, plusieurs interprétations vinrent animer la conversation. Les uns dirent qu’il constitue celui de la commémoration du 40è jour du défunt – le hasard fait aussi des choses, un membre de la famille du marié venait de décéder 40 jours plus tôt - tandis que les autres d’affirmer qu’il résulte des 40 nuits passées sur le Mont Sinaï par le Prophète Moïse pour recueillir la Sainte Tohra. Certains se sont rappelés de l’âge du Prophète Mohammad (ç) pendant lequel il proclama sa mission divine et les méchants de faire remarquer l’histoire d’Ali Baba et les 40 voleurs !! Heureusement que Dieu a créé l’intelligence et a donné le bon sens à l’homme. Un sage parmi eux se leva et eut le courage de demander le pourquoi et le comment de cette pratique dont personne ne savait la raison mais tout le monde la suivait aveuglément ! Il monta jusqu’à son origine et trouva la signification : « Nous étions très dérangés au moment de la bénédiction nuptiale de notre fils et l’unique chat que nous possédions nous gênait énormément. Je l’ai donc attaché à La Table Garnie de l’Imam Hassan (as) est très célèbre dans l’Histoire de l’Islam. L’Imam mangeait très humblement mais se procurait un très grand plaisir en offrant le meilleur repas aux autres. Elle se remplissait d’innombrables mets déjà au petit déjeuner ! Moawiya, le Gouverneur de Damas en Syrie et le fils d’Abou Soufyan, l’ennemi le plus redoutable du Saint Prophète d’Allah, ne put s’empêcher de dissimuler sa jalousie, jeta le masque et fit cette objection en écrivant au Calife légitime de l’époque et Petit-Fils du Messager de Dieu : « LA KHAYR FIL ISRAF », le gaspillage n’est pas un bienfait. L’Imam lui renvoya la balle formée des mêmes mots, mais transposées : « LA ISRAF FIL KHAYR », il n’y a pas de gaspillage dans le bienfait. « Vous n’atteindrez jamais la charité tant que vous n’aurez pas fait largesse de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites générosité, oui, Allah le sait. » ( La Famille d’Imran ; Verset 92 ) « Et, lorsqu’ils font générosité, ils ne sont ni prodigues ni avares, puisque entre les deux est la droiture. » (Sourate Al Fourqâne, Le Discernement ; Verset 67 ) Il ressort d’un Hadith que : « les charges versées en vue d’un péché constituent le
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