LES COUTUMES DU MARIAGE AU REGARD DE L’ISLAMs’efforçant de procéder au mariage de ces enfants exposés à la souffrance. Celui qui agira dans cette voie sauvera un groupe de personnes qui se rencontrent au bord de la ruine spirituelle. Ainsi, il fera toucher les épaules au prince de l’enfer et gagnera cette rude bataille comme sont sortis victorieux des Guerres Saintes les Croyants à l’aube de l’Islam. Combien l’Imam du Temps sera ravi de voir ses fidèles égarés revenir vers le Droit Chemin ! Par cette magnifique action, il ne tirera pas seulement du péril des familles entières mais sauvegardera aussi sa propre Communauté qui s’annonce en perdition. Par son admirable geste, il attirera, d’une part, les « barakat » d’Allah sur lui et apportera, d’autre part, une aide à la Mission de nos Massoumines par la croissance du nombre de nouveaux fidèles qui naîtront de l’union de ces enfants du désespoir et viendront agrandir notre Communauté en proclamant la formule de LAYLAH ILLALLAH, très chère à l’Islam. « Et dans leurs biens le mendiant et le déshérité (ou celui qui ne mendie pas) avaient un droit. » ( Sourate AZ ZARIYAT, Qui Eparpillent ; Verset 19 ) LE HENNE
Les recherches en matière du tatouage au henné rapportent que son histoire date de quelques milliers d’années. Elle trouve son origine en Mésopotamie. Bien avant la Révélation de l’Islam en Arabie, les Hébreux s’en servaient comme produit de beauté. Les Egyptiens l’utilisaient également. Les futures mariées chez les Assyriens embellissaient leurs paumes et ongles des motifs au henné. En Inde, la mariée est ornée des signes symboliques dans lesquels sont gardées secrètes les initiales du Prince de son coeur qui aura la tâche de les découvrir sur son corps durant la nuit de noces. Certaines traditions vont loin pour affirmer que le henné est signe de bonne chance. Une tache de henne dans le creux de la main droite agit efficacement contre le mauvais oeil ou le mauvais sort. On dit que le tatouage au henné est la représentation d’un sentiment dissimulé, un art qui affiche les émotions, les états d’âme. Chaque symbole a une signification particulière et le message qu’il transmet en est bien défini. Avec son aspect esthétique, il joue aussi son rôle sentimental et social comme symbolique. Le henne est donc un patrimoine ancestral de l’art et la manière. L’Occident découvre ces décorations corporelles dont il ignore le sens originel et n’en retient que l’élégance et la séduction. Par le temps qui court, ces ornements ont vite fait de migrer des paumes et des orteils vers le nombril, le décolleté, les omoplates et les bras, pour ne citer que ces parties. Que dit l’Islam à propos de henné communément appelé le henne ? Je ne fais que vous rapporter trois Hadith, tirés du « Téhzibhoul Islam » de Allamâé Majelissi, qui couronneront ce chapitre : « La teinture des cheveux et de la barbe est Moustahabh (recommandée) pour l’homme comme celle des cheveux l’est pour le femme, de même que la parure au henne de ses pieds et mains. » A la suite de ce Hadith, Allama cite quatorze bienfaits dont deux appartiennent pour la tombe. « Imam Ja’far Sadiq (as) a déclaré que le Messager d’Allah a préconisé à toutes les femmes d’appliquer le henne, qu’elles soient mariées ou veuves : les épouses avec l’intention de se parer pour leurs maris et les veuves pour que ses mains ne se ressemblent point à celles des hommes. » « Imam Ja’far Sadiq (as) a énoncé dans un autre Hadith que, parmi les signes du Dernier
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