LES COUTUMES DU MARIAGE AU REGARD DE L’ISLAM



gaspillage, le non-paiement de son dû et de ses obligations traduit l’avarice et les dépenses opérées selon la volonté divine forment le partage équitable, la droiture. »

Notre 6è Imam, H° Abou Abdellah, Ja’far Sadiq (AS) confie : « Toute dépense avec réserve est Halal (autorisée) alors que le gaspillage est Haram (illicite). » Il ajoute par ailleurs que : « Lorsqu’un cheval de vingt dirhams vous suffit, il ne vous est pas permis d’acheter celui de dix mille dirhams. »

« Oui, les gaspilleurs sont frères des diables ; et le diable est très ingrat envers son Seigneur. » ( Le Voyage Nocturne ; verset 27 ).

Les parents crient pour payer les 30 € de la taxe de Majalisse – énorme à leurs yeux - qui

est, en plus, honoré par la bienheureuse présence invisible des Mâssoumines (as) mais n’hésitent pas à ruisseler à pleines mains – sans coup férir - la somme cent fois supérieure pour l’organisation grandiose de la réception et du spectacle musical ! Ils n’offrent qu’un billet de 10 € dans une enveloppe blanche correctement fermée et avec des courbettes combien respectueuses à Maolana qui a récité le Nikâh de leurs enfants unis pour toute la vie alors que des milliers d’euros s’envolent pour des dépenses futiles que je m’abstiens d’énumérer ici afin d’éviter de toucher la corde sensible de certains gens dont le sang monte facilement à la tête ! La liste de ces coutumes non islamiques, pour ne pas dire sataniques, est longue. Je vous en

cite une autre : la jeune fille descend de sa voiture décorée dans sa robe de mariée et parcourt le trajet jusqu’à la Mosquée, à l’allée comme au retour, sous le couvert bienfaiteur du Saint Coran, tenu sur sa tête par une demoiselle d’honneur qui la suit. Après avoir reçu, comme il est d’usage, les bénédictions divines du Nikâh, l’heureuse mariée quitte la Mosquée, toujours à l’ombre protectrice du Livre Divin qui l’accompagne jusqu’à la salle de réception, où les Paroles d’ Allah cèdent la place aux paroles de chansons, à la musique et à la danse, pour s’enfermer dans le sac à main de

marque !

Le conjoint suit sa moitié avec une bande attachée à son bras droit, une lanière de linge

verte dans laquelle sont enveloppées les Paroles d’Allah ou une pièce de monnaie portant l’écrit de l’Imam contre le regard méchant ou le mauvais sort, comme si celui-ci ne guettait les mariés que dans les Lieux Saints ! Si j’ose le dire parce que ce ruban terminera son voyage, comme le Saint Coran de sa compagne de vie, dans la poche du garçon d’honneur à la salle de réception musicale organisée par lui où le grand satan, pourchassé de la Mosquée, trouvera refuge à côté du maître des lieux ! Mêler le profane et le sacré !

La mariée fait donc son entrée dans sa nouvelle vie avec la tête « dévoilée », celle qui,



back 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 next