LES COUTUMES DU MARIAGE AU REGARD DE L’ISLAM



Le Messager d’Allah leva ses mains vers le ciel et pria en ces termes : « Ô Seigneur ! Mets l’amitié et l’entraide entre ces deux êtres. »

Il montra auparavant à son gendre la position vénérée de sa fille, puis à celle-ci le rang

élevé de son mari. A la fin, il invoqua Dieu pour signifier que seule l’invocation est le plus important de toutes les choses. Sans la miséricorde et la grâce divines, rien ne sert dans ce monde. Le Messager de Dieu fit venir une jatte pleine d’eau, y plongea sa main et en répandit quelques gouttes sur le corps de Fatima Zahra (as).

La Princesse des femmes des mondes fut conduite en grande pompe, entourée des filles

d’Eve en Hijab ( entièrement voilées), Salman Farsi se tenant au devant, vers son nouveau séjour situé à l’entrée de la Ville que le Saint Prophète eut loué provisoirement pour le nouveau couple. Ali (as) vivait jusqu’à présent sous le même toit que son maître et cousin, Mohammad (ç). Le lendemain, Le Prince des Prophètes vint voir sa fille et lui dit : « Ô Fatima ! Je t’ai fait marier avec celui dont le rang est, derrière ton père, inégalable dans l’univers. Mais, tu n’y trouveras pas les biens de ce monde que tu voudras chercher. Ô ma fille ! Tu n’exigeras donc pas de ton mari ce dont il ne pourra pas te satisfaire et qui deviendrait, par la suite, un objet de son affliction. »

Le couple béni ne rejoignit sa véritable demeure installée dans le flanc de la Mosquée du Prophète dont la porte s’ouvrait comme, exceptionnellement, celle du Saint Prophète, à l’intérieur de celle-ci qu’après six jours de noces passés en villégiature.

Enfin, pour clore cette page, un dernier Hadith tiré des enseignements du Messager d’Allah qui nous a déclaré que : « Les parents pécheurs qui ont donné une éducation conforme aux principes de l’Islam à leurs enfants pourront, le Jour de la Rétribution, pénétrer au Paradis par l’intercession de ces derniers qui verront leur demande agréée. »

LES FIANCAILLES

Je ne souhaite pas vous renvoyer aux vieilles lunes, mais il ne serait pas inutile d’attirer

votre attention sur une cérémonie organisée de nos jours, qui n’a plus ce qu’elle valait dans le passé. En effet, le moment le plus précieux demeure, avant tout, lorsque la demande formulée par le jeune homme est acceptée par les parents de la demoiselle. C’est le jour des fiançailles proprement dites ou des accordailles. Elles sont vivement recommandées par la Sunna du Saint Prophète qui « est le modèle parfait pour l’humanité. » Un demi-siècle auparavant, elles signifiaient encore la promesse du consentement mutuel. Elles se fêtaient, en principe, devant le Jamat et étaient enregistrées sur le Livre de l’Association, au même titre que le mariage. A cet égard, les fiançailles forment, donc, le gage d’honneur et de fidélité que le jeune garçon offre à l’élue de son coeur. Elles représentent, par voie de promesse solennelle concrétisée devant le Jamat, le lien qui unit les futurs époux, en même temps qu’elles élaborent, pour la

Communauté, un signe tangible du projet de ménage entre les deux prétendants. Rompre les fiançailles exprimait un déshonneur à l’adresse surtout de la famille de la jeune fille.



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