Pphilosophie de l’Islam (Livre 2) 2



Il ne faut pas oublier que l'homme est un être social, et qu'un individu doit vivre avec les autres dans la société. Il est du droit de tous les individus - et non d'un seul individu - d'avoir la possibilité de croissance et de développement. C'est pourquoi l'éducation d'un individu ne doit pas intervenir au prix de la privation des autres de l'éducation, et que l'emploi d'un individu ne doit pas être au prix du chômage des autres. D'une façon similaire, la jouissance par quelqu'un de conforts de la vie ne doit pas être une cause de privation pour les autres.

Il est à noter que selon l'opinion que professe l'Islam, ce n'est pas parce que quelques individus acquièrent leurs droits que les autres sont privés des leurs. C'est, en fait, à cause de la transgression et de l'excès de quelques individus que les autres sont privés de leurs droits.

L'Imam Ali (P) a dit :

«Je n'ai jamais vu de l'argent thésaurisé sans qu'il y ait à côté des droits oubliés».

Il a dit aussi :

«Personne ne peut avoir faim sans qu'il y ait un homme riche qui ait trop mangé».

Il ne peut y avoir de privation si chacun se contente de son dû.

La loi de la justice et le mécanisme juste de sa mise en vigueur

Dans une société juste, il est nécessaire qu'il existe des lois pour déterminer les droits des individus, et un appareil chargé de mettre en vigueur et de défendre ces lots. Mais, là encore, il y a une possibilité de dérapage qu'il faut éviter.

Ici quelques questions se posent :



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