La Bible a-t-elle annoncé la venue de Mohammed (B.S.D.L)?En dépit de ces communiqués limpides, les Chrétiens s’obstinent, jusqu’à ce jour, à croire que le Messie, Jésus fils de Marie (B.S.D.L), a été présagé par David en disant, encore, qu’il descend de ce dernier. Paul – ou encore mieux, l’écrivain anonyme de la missive – a rapporté dans la lettre aux Hébreux l’annonce divine adressée à David pour lui révéler la naissance prochaine de son fils Salomon. Mais cet auteur parle de Jésus alors qu’il s’agit de Salomon. Il a écrit : {A la fin de ces jours-là , IL nous a parlé de son fils qu’IL a établi héritier de toutes choses. Etant devenu d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent qu’eux. Car aucun des anges a-t-il jamais dit : «Tu es mon fils, moi je t’ai, aujourd’hui, engendré. Et, encore : «Moi, je lui serai pour père et lui me sera pour fils.»} (Les Hébreux 1/5). Le même écrivain a pris l’expression utilisée dans le livre de Samuel II (7/14) et il s’est arrangé pour dire qu’il s’agit de la prophétie de Jésus : « Moi, je lui serai pour père et lui me sera pour fils.»} Aussi l’a-t-il placée dans sa lettre. Cette expression, ainsi placée, est fausse. Son auteur initial l’a écrite dans au sujet de David. Dieu avait ordonné au Prophète Natan de dire au vainqueur de Goliath : {Dis ceci à mon serviteur David : «Quand ta vie prendra fin et que tu rejoindras tes parents dans la tombe, je supporterai celui qui sortira de tes entrailles et je lui assurerai son royaume. Il bâtira mon temple, en mon nom. Je sauvegarderai le trône de son royaume, éternellement. Moi, je lui serai pour père et il me sera pour fils. S’il sort de la bonne direction, je le corrigerai avec les mêmes moyens que ceux des humains.» Ainsi s’adressa Nathan à David.} (Samuel II 7/8-17) Cet enfant, dont il fait question dans cette intervention, ne fait pas partie de la progéniture de David, mais il est son propre fils, de son propre sang. Il sera le roi d’Israël après la mort de son père. Il élèvera le temple et encourira le risqué de chatiments sévères au cas où il abandonnerait la religion divine. Il s’agit là de Salomon tel que la Torah l’avait décrit. Aucune de ces particularités ne s’est réalisée avec Jésus (B.S.D.L). Le fils de Marie est un Dieu, à leurs yeux, il ne saurait être châtié par Dieu, il ne peut se détourner de la Vérité. Il ne peut construire un temple pour Dieu. Il n’a jamais été roi d’Israël, ne serait-ce que pendant un jour et il n’a jamais protégé le trône de ce royaume. Il n’a aucun royaume dans ce monde éphémère, comme l’affirma lui-même. Il a dit : {Jésus répondit : « Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu afin que je ne fusse pas livré aux Juifs, mais maintenant, mon royaume n’est pas d’ici.»} (Jean 18/36) Le premier livre des Chroniques précise que celui dont la venue est annoncée s’appelle Salomon. Dieu dit à David : « Un fils naîtra chez toi, il sera un homme de la paix. Je le tranquilliserai de tous ses ennemis qui vivront dans sa proximité, car son nom, Salomon, désigne la sécurité. Je répandrai sur toute l’étendue du royaume d’Israël la sûreté et la quiétude, durant son règne. Il édifiera un temple pour mon nom. Moi, je lui serai pour père et lui me sera pour fils. Je préserverai son trône sur Israël, pour l’éternité.»} (Les Chroniques I 22/9) Toujours dans le cadre des falcifications ou des mauvaises compréhensions des prophéties de Jésus par les auteurs des évangiles, Mathieu écrit sur le retour de Jésus de l’Egypte à Son enfance : {Et il y resta jusqu’à la mort d’Hérode. Cela arriva afin que se réalise ce que le Seigneur avait dit par le Prophète : « J’ai appelé mon fils à sortir hors d’Egypte.»} (Matthieu 2/15). Matthieu avait conclu que cela réaliserait la prophétie de la Torah, rapportée dans le Livre d'Osée 11/1-2. Cependant, le texte du Livre d'Osée n’a aucun rapport avec Jésus. Il décrit le retour du peuple d’Israël d’Egypte sous la conduite de Moïse. Mieux encore, ce texte parle de Jacob, essentiellement. Puis il relate le retour de ses fils du pays du Nil et leur adoration des statues après cela, et rapporte enfin leurs transgressions des commandements divins. Il dit : « Quand Israël était jeune, je l’ai aimé et j’ai appelé mon fils à sortir hors d’Egypte. Chaque fois qu’on leur donnait des conseils, ils détournaient leurs visages. Ils faisaient des offrandes à Baâl et offraient des sacrifices aux statues.»} Osée11/1-2). Ce texte, encore une fois, n’a aucun rapport avec Jésus. Le culte des statues dont il est question s'est passé bien avant le Christ. Il ne s’applique pas aux contemporains du Prophète du Christianisme. Les Juifs avaient abandonné le polythéisme plusieurs siècles avant la naissance du fils de Marie, après leur délivrance de Babylone et revinrent au monothéisme, comme l’affirment les livres de l’Histoire. L’emploi de l’expression « mon fils » pour désigner le peuple d’Israel est courant dans la Torah. Il y est mentionné : {L'Eternel dit à Moïse:« En partant pour retourner en Egypte, tu diras à pharaon : « Ainsi, dit le Seigneur, Israël est mon fils, mon premier-né; je te dis libère mon fils afin qu’il m’adore.»} (Exode 4/21-23).
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