l'islamd'ailleurs, la faute la plus grave pour un musulman se situe dans la ligne de ce monothéisme absolu. grégoire explique cela ainsi: la faute la plus grave pour un musulman est d'associer un partenaire à dieu. pour être certains qu'il n'y aura pas de désir d'adorer d'autre dieu qu'allah, les musulmans s'abstiennent de décorer leurs endroits de culte de tableaux d'humains ou d'animaux. s'ils prient dans un site en plein air, ils placent des objets inanimés ou des pierres devant eux comme des paravents afin qu'aucune créature vivante ne puisse entrer dans l'endroit de prosternation. (grégoire, pp. 31-32) ajoutons enfin que la profession de foi musulmane n'est pas qu'une adhésion intellectuelle à l'idée de l'unicité de dieu. elle est d'abord et surtout une attitude: celle de celui qui reconnaît qu'il n'y a qu'un dieu et s'en remet totalement à lui. 2 la foi aux anges. si dieu règne sur la terre, il est aussi vrai qu'il règne dans les cieux. pour les musulmans, il existe véritablement un monde invisible. celui-ci est constitué d'un ciel à sept niveaux et d'un enfer à sept niveaux également. dans le ciel, dieu règne sur un trône au milieu des anges. les anges sont des êtres faits de lumière, sans sexe et immortels. ils ont été créés après l'humain, la terre, le ciel et l'enfer. il existe de nombreux anges qui ont diverses fonctions. les principaux sont cités par malfray (p.77). il y a là , essentiellement, jibril, le messager d'allah; mikaël, celui qui veille sur la nature; izraïl, l'ange de la mort, et israfil, celui qui sera chargé de claironner l'heure du jugement dernier. il y a d'autres anges aux fonctions diverses, dont les deux anges gardiens qu'allah attribue à l'homme de sa naissance à sa mort et qui sont les garants de ses bonnes et mauvaises actions. au jour du jugement ce sont ces deux anges, comptables des bons et mauvais actes, qui se repésenteront avec leurs livres en compagnie du fidèle, candidat au paradis éternel. quant à satan, qui porte le nom de iblis, il est devenu l'ange déchu à la suite de son refus de se prosterner devant le premier homme; allah l'ayant maudit, il fut condamné à errer éternellement et réussit à se concilier les grâces d'une foule de petits démons de toutes sortes, qui rappellent les «djinns» des arabes anciens et entretiennent pratiquement les mêmes superstitions qu'avant la révélation. 3 la foi aux prophètes.
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