Imam Hosein«Crois-tu pouvoir me faire peur de la mort?, lui répondit al-Hussayn. Seriez-vous donc si sinistres pour m'assassiner? A cela je ne répliquerais qu'en faisant miens ces quelques vers que le frère d'al-Aws récita à son cousin qui voulait l'empêcher de soutenir le Prophète dans son combat et lui prédisant la mort: "Je pars, car ce n'est pas une honte pour un jeune de mourir, si son intention est bonne et qu'il combat en Musulman; Et que, par le sacrifice de sa vie, il console les hommes droits, disperse les gens maudits et s'oppose à un criminel". »Si je survivais, je n'aurais rien à regretter (de mon engagement), et si je mourais, je ne serais pas blâmé. Quant à toi, assez de vivre humilié et d'être insulté».(117) En entendant ces vers qui traduisaient l'obstination d'al-Hussayn (d'aller jusqu'au bout de son combat) et sa résignation (devant la mort), al-Hor s'écarta avec son armée. Désormais les deux armées longeaient les deux côtés de la route qu'al-Hussayn avait consenti d'emprunter. Cette «Nous sommes à Dieu et nous retournerons à Lui... Louange à Dieu, Seigneur des Mondes». Son fils, 'Ali Ibn al-Hussayn, l'entendit et s'approcha de lui: - «A quel propos as-tu récité ces paroles? - Mon fils!, dit al-Hussayn, alors que je faisais un petit somme, j'ai eu une vision dans laquelle un homme s'est approché de moi et m'a dit: "Les gens marchent et la mort vient vers eux". J'ai compris alors, que c'était de nous qu'il s'agissait. - Mais mon père, - que Dieu t'épargne tout malheur - ne sommes-nous pas dans le droit chemin?, questionna le fils.
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