LES ABLUTIONS CORRECTES«J’estimais personnellement que la friction des plantes des pieds était préférable à la friction des dessus des pieds, jusqu’à ce que j’aie vu le Messager d’Allah (Prière et paix sur lui et les siens) lui-même frictionner les dessus de ses pieds».[49][49] Et dans un autre hadith: »لو لا أنى رأيت رسول الله، ÙŠÙ…Ø³Ø Ø¸Ø§Ù‡Ø± قدميه لظننت أن باطنهما أولى Ø¨Ø§Ù„Ù…Ø³Ø Ù…Ù† ظاهرهم « «Si je n’avais pas vu le Messager d’Allah (Prière et paix sur lui et les siens) frictionner les dessus des pieds, j'aurais cru que la friction des plantes des pieds valait mieux que la friction des dessus des pieds».[50][50] Parmi les tentatives de soutenir le principe du lavage des pieds lors du Wuzu au lieu de la friction, on retrouve également l’avis de l'auteur du Tafsir «Al-Manâr»[51][51] qui s’appuie sur le fait qu’il ait été adopté par les compagnons et mis en pratique par la première génération des musulmans.[52][52] C’est la déclaration la plus débile qu’on n’ait jamais faite! Il s'est avéré tantôt que l’auteur de Tafsîr Al-Manâr ait reconnu le fait qu’il y avait parmi les compagnons celui qui avait rejeté le lavage des pieds au profit de la friction, comme il l'avait déjà déclaré en disant: «Le principe de lavage et de la friction des pieds lors du Wuzu ont tous deux été rapportés par les compagnons aussi bien de la première que de la deuxième génération. Cependant, le lavage ayant été souvent et largement pratiqué que la friction l'a ainsi emporté et a persisté».[53][53] Sur la base de quel principe prétend-il que le lavage aussi bien que la friction des pieds lors du Wuzu ont tous deux été rapportés par les compagnons même du Prophète (Prière et paix sur lui et les siens) ainsi que leurs successeurs? Quant à affirmer que la pratique du lavage l’a emporté sur la friction, elle ne profite pas du tout aux adeptes du lavage. Car la prédominance et la vulgarisation, à supposer qu'il en ait été ainsi, sont parfois incitées par des causes politiques. En effet, lorsqu’un Calife adoptait une certaine idéologie, il la vulgarisait et incitait les rapporteurs des hadiths à l'admettre.
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