LES ABLUTIONS CORRECTESEt en vertu de quel principe «المسØ» signifierait réellement “la friction†pour la tête et «lavage» pour les pieds? Sans compter que cette déclaration n'oblige pas le lavage, mais elle prescrit plutôt le libre choix entre le lavage et la friction, comment peut-il alors invalider la friction? Ce qui est certain c'est que cette tentative démontre qu'il est plus prudent d'opter pour la friction que pour le lavage. Car ce dernier prête à l’équivoque contrairement a la première. Il est ainsi évident que le principe du lavage des pieds lors de Wuzu est invalide et que toutes les tentatives visant à le soutenir sont restées vaines. Chapitre. IV Le cumul des deux options et le libre choix Il reste deux autres avis qui touchent à la disposition régissant la purification des pieds lors de Wuzu. L'un préconise la pratique de la friction et du lavage des pieds en même temps tandis que l'autre laisse le libre choix entre les deux. La réponse au premier est que le cumul des deux a rapport à l’Ihtiyât. Or ce dernier n'est valable qu'en cas de doute qui porte sur une obligation légale. Une fois que l'obligation est évidente, comme le cas de la friction des pieds lors du Wuzu, le doute est sans objet. Et en l’absence du doute, le cumul des deux options par Ihtiyât devient également irrationnel. Quant au deuxième qui prescrit le libre choix entre la friction et le lavage des pieds lors du Wuzu, il n'est valable que quand les deux pratiques sont toutes valides lors de Wuzu. Lorsqu'il s'avère aux yeux du Mukallaf[56][56] que le lavage et la friction sont tous deux légalement valables pour la purification des pieds, que le verset coranique confirme cette validité et que le Prophète (Prière et paix sur lui et les siens) a librement pratiqué l’un et l’autre, là seulement nous pouvons nous permettre de choisir librement entre les deux options. Sinon, nous n'avons nullement le droit d'évoquer le principe de libre choix. Et d'ailleurs, il n'est pas du tout logique qu'un sujet choisisse librement entre deux principes, l'un étant validé par la loi pendant que l'autre n'est guère reconnu juridiquement. Il s'avère ainsi que toutes les tentatives visant à prouver et soutenir légalement le principe de lavage des pieds lors de Wuzu sont restées vaines.
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