LA VERITE SUR LE SHI'ISME LA REFORME Partie 2Pour ce qui est des agissements des Musulmans -les Compagnons en particulier- allant aux antipodes des Textes religieux-Coran ou Sunna, ils sont si nombreux qu’on ne peut les nier sauf si l’on nie ce qui est nécessairement établi dans la religion des Musulmans. Mais du fait que le dr El Mûssawî manquait de connaissances et n’est pas renseigné sur ce que contiennent les livres, il a nié l’existence de ces oppositions aux textes religieuses. Ou bien il croit comme d’autres -que ceux ci se limitent au Coran, à l’exclusion de la Sunnah, sous prétexte quâ€Allah n’a rien omis dans le Livreâ€, sachant que le dr. El Mûssawî fait partie de ceux qui se sont opposés aux Textes coraniques comme ceux relatifs au mariage temporaire, à l’obligation du Khoms, signalés plus haut et sujets, incha'Allah, à de plus amples développements ultérieurs. La première transgression par les Musulmans d’un Enoncé législatif fut celle opposée au Messager (SAW) lorsqu’il demanda aux gens de lui présenter l’encrier et « le papier » afin qu’il écrivît pour eux ce qui les préserverait de l’égarement après lui. L’un d’eux dit alors: « le Prophète divague; le Livre d’Allah nous suffit: « On n’a rien omis dans le Livre ». Les Musulmans sont unanimes à admettre ce récit sauf le dr. El Mûssawî. La deuxième transgression de l’Enoncé législatif fit celle opposée au Prophète (SAW) lorsqu’il leur ordonna d’expédier l’escadron de Ussâmah, qui comportait une majorité de Compagnons, en leur enjoignant: « expédier l’armée de Ussâmah; est maudit quiconque s’y attarde ». C’est ordre n’était-il pas adressé aux Compagnons du Prophète (SAW)? Ont-ils obéi ou désobéi ? En donnant cet ordre, divaguait-il ? Quelle réponse donnera alors El Mûssawî ? Le dr. peut-il alors s’étonner que les Musulmans aient violé les Enoncés coraniques et les hadîths prophétiques relatifs au Califat de l’Imam ‘Ali ? Nous en avons cité le verset de la Maison ou l’avertissement, le verset de la Wilâyah, le verset de la purification, celui de la Mawaddah, le hadîth d’Al Ghadîr, celui du statut, celui du Thaqalayn, de l’Arche et d’autres. Tous constituent des textes annonçant explicitement à qui revenait le droit à la succession. Ces récits si éloquents en la matière, sont-ils pour le dr. étrangers aux textes législatifs alors que tous les Musulmans les tiennent pour confirmés ? Le Prophète (SAW) ne les a-t-il dits que par affection pour son cousin 'Ali b. Abî Tâlib ?
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