LA VERITE SUR LE SHI'ISME LA REFORME Partie 1



Il répondit “C’est quand vous dites seulement: Ô Allah prie sur Muhammad...!" Y a t-il plus grave que cette contravention émanant d’un homme qui prétend être né et élevé au sein de la plus grande autorité Shi’ite connue dans l’histoire du Shi’isme depuis la Grande Absence jusqu’à nos jours, à savoir son grand-père As-Sayyid Abul-Hassan Al-Mûssawî (Miséricordieux d’Allah sur lui) ?

Si l’auteur du “Shi’isme et de la réforme” avait été élevé dans une maison de science le voici qui renie les mérites de cette famille qui veilla à son éducation et son instruction - dont il est vide en fait - et qui remet en question la prière sur Ahlul-Bayt, ancêtres du Sayyid Abul-Hassan, son grand-père.

- Dans la page 6 -

Il dit encore: ” Le coeur du réformateur reste dans son combat pour la défense et la sauvegarde de la foi qu’il veut affermir dans la société, comme une montagne hautaine que les tempêtes n’arrivent pas à ébranler”.

Le dr. El-Mûssawî parle ici de son grand-père et de son père -Clémence d’Allah sur eux- qui voulaient réformer les croyances des Shi’ites et les protéger de toute déviation. Le lecteur avisé saura sans peine le contresens dans les propos d’El-Mûssawî. Pour s’en convaincre, il suffit de revenir à ce qu’écrit Sayyid Abul-Hassan Al-Mûssawî dans son épître “Wassîlat-u-­Najat” et d’en comparer le contenu avec les thèses avancées par son petit fils Mûssâ El­Mûssawî. Ce dernier, au lieu de confirmer les mérites de son grand-père qui avait toute la foi Shi’ite, en particulier, sa croyance en la nomination de l’imam Ali, Al-Khoms (le cinquième, le quint), le mariage temporaire, la Taqiyya et d’autres questions taxées d’innovations par son petit fils, il alla sciemment ou à son insu vers l’accusation de son grand-père d’hérésie et de déviation.

- Dans la page 6 -

Il dit encore: “Après tout ceci, il était naturel que naquît en moi l’idée de me lancer vers la réforme de “La Shi’itée (La Shi’a) dans certaines de ses croyances” (sic).

Ce prétendu philosophe ne sait ni choisir les termes de ses propos ni même saisir les à priori des questions élémentaires dont celle qui stipule que le changement opéré par la réforme ne touche pas la substance sauf par le biais de l’Acte créateur mais seulement l’accidentel à condition que ce dernier ne soit pas inhérent au substantiel. Ainsi, le dr. El-Mûssawî ne peut pas. par exemple changer l’humanité d’un homme, l’animalité d’un animal, la matière d’une pierre mais il peut par contre changer sa conduite et ses croyances qui ne font pas partie de la substance de l’homme.

Parler donc de la réforme de la Shi’a dans certaines de ses croyances dénote chez le dr. El­Mûssawî une ignorance déconcertante des principes fondamentaux et élémentaires de la philosophie puisqu’il est inconcevable de réformer le Shi’ite ou la Shi’a (en tant qu’ensemble de fidèles) mais seulement leur croyances. Dire que c’est cela que voulut laisser entendre le dr. El-Mûssawî est, hélas, contredit par le complément “dans certaines de ses croyances”.

Quant à son soi-disant lancement vers la réforme, c’est de l’altération des lois islamiques par le dr. qu’il s’agit: lui qui renie l’Imamat, le califat, la Taqiyya, l’existence de l'Imam AI­Mahdi. le mariage temporaire, le versement du cinquième et avance que le terrorisme est né dans les milieux des ulémas Shi’ites, que l’extravagance apparut d’abord dans le Shi’isme et d’autres allégations qui détruisent et ne réforment point.



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