LA VERITE SUR LE SHI'ISME LA REFORME Partie 1La preuve de la majeure c'est que :
« Le Prophète (SAW) ne veut pour sa Communauté et sa société que ce qu’Allah veut pour elle ».
La conclusion est donc constructive en raison de l’exactitude des prémisses de par le dr. lui-même qui doit se plier et croire à la conclusion de ce syllogisme de première forme.
Avec ce qui précède et les récits que nous avons cités en rapport avec la nomination de l’Imam ‘Ali (a.s) au Califat suprême qui ne s’établit qu’avec l’Enoncé divin.
Il est clair et aisé de voir la nullité de cette autre assertion du dr. El-Mûssawî à la page 32 :
« Après tout ceci, alors que nous assumons la mission de la réforme dans ce livre, loin des passions, des clans, des coutumes des pères et mères; c’est une mission orientée vers la catégorie des personnes cultivées et de celles qui ont des pensées libres parmi les fils de la Shi’a sur lesquels je comptais dans ma démarche réformatrice. Ainsi, il convient de passer au deuxième titre, savoir les propos de l’Imam ‘Ali au sujet du Califat pour que nous voyons clairement comment l’Imam disait franchement qu’il n’y avait pas de texte divin en matière de Califat»
Puis le dr. El-Mûssawî avança quelques extraits de Nahj-Al-Balâghah, relalifs au Califat mais sans valeur probante :
« L’imam ‘Ali dit (ici le dr. El-Mûssawî commet une faute de vocalisation arabe)
« Laissez-moi et cherchez un autre. Nous allons aborder une situation qui aura plusieurs visages et différentes couleurs.. .Sachez que si j’accède à votre désir je vous traiterai comme je l’entends; Je n’aurai aucune ouïe pour ce qu’on pourrait dire.., etc.. »
Quiconque réfléchit au contenu de ce sermon comprendra que l’imam ‘Ali après avoir été écarté du Califat toute la durée du mandat califal de ses prédécesseurs voulut que son argument l’emporte sur le leur parce qu’ils l’ont écarté d’un droit qui lui revenait.
Le dr El Mussawi. lui-même relate la même idée dans la même page quand il écrit « Ecoutons l’imam une autre fois quand il s’adressa au conseil de délibération avant qu’on prêtât allégeance à “Uthmân†: « vous avez certes, su que j’en suis le plus digne. Par Allah, je continuerai me soumettre tant que les intérêts des Musulmans sont saufs... ». Il écrit aussi: « voilà ce que l’Imam répondit à l’un de ses compagnons qui lui demanda : « Comment votre peuple vous-a-t-il écarté de cette place dont vous êtes les plus dignes ? » - Tu as voulu savoir, et bien sache que l’accaparement de cette place à notre détriment-bien que notre lignée soit ha plus haute et notre rapport au Messager d’Allah (SAW) le plus étroit-était une matière à cupidité : certaines âmes s’y sont accrochées, d’autres s’en sont détachées, Allah en sera Le Juge, au Jour de la Résurrection ». Dans la même page, le dr. El-Mûssawî dit : « Lisons ensemble d’autres textes appartenant à l’imam, qui montrent clairement qu’il ne désirait pas le Califat; il l’écartait même très fort de lui. En revanche, il croyait qu’il en était le plus digne sans dire qu’il y avait à ce sujet une nomination ou une législation divines ». C’est ce que prétend le dr. El-Mûssawî dans la deuxième partie de son épître réformatrice alors qu’il a cité à ce propos la parole de l’Imam : « Vous avez, certes su que j’en étais le plus digne ». Je demande au dr El Mûssawî, l’homme de philosophie et de Shari’a : - Comment le conseil de délibération a-t-il su que ‘Ali était le plus digne du Califat n’eût été l’existence de la désignation textuelle par le Prophète (SAW) ?. - Comment les compagnons de l’imam surent ils que les Ahl-al-Bayt étaient plus dignes que les autres du Califat dont ils furent écartés par leur peuple n’eût été l’existence du texte formel à ce sujet ? - Comment l’accaparement était-il une matière à cupidité à laquelle se sont accrochées certaines âmes alors que d’autres s’en sont détachées ? Toute cette souffrance de l’imam, son attachement à ce droit dont il se croyait plus digne tout en le repoussant de lui n’étaient-ils que parce qu’il ne désirait pas assumer le Califat ? N’est-ce pas là une contradiction de la part de l’imam, d’après le dr. El Mûssawî ? En fait, le Califat fait partie de ses droits dont il est le plus digne et il ne pensait point que ce droit pourrait un jour lui être arraché.
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