LA VERITE SUR LE SHI'ISME LA REFORME Partie 1C’est à dire sans délibération.... Comment l’Imam Ali sut-il qu’il en était le plus digne alors qu’il confirmait la légalité de l’allégeance prêtée aux autres Califes ? Pour vous qui êtes homme de philosophie, que signifie cette primauté que l’Imam ‘Ali s’attribuait ? Est ce la primauté selon la raison ou selon la Shari’a ? Si c’est selon la raison, ceci implique que l’Imam ‘Ali doit être le successeur du Messager d’Allah (SAW) étant donné que le Messager nous enseigne que la cause prime l’effet, l’existence de la première se trouve avant celle du second et comme l’être a primauté sur le non être, la succession de ‘Ali se trouve confirmée par la raison et réellement. D’autre part, la succession du Prophète (SAW) prime la non succession car, d’après l’unanimité des Musulmans, le Califat protège La Shari’a contre la décadence et l’effacement. Le Califat ou l’Imamat après le Prophète (SAW) s’avère donc l’un des devoirs les plus importants dont l’accomplissement sert les intérêts des hommes et des sociétés. Comment alors le Messager d’Allah (SAW) eut- il négligé cette priorité que commandent la raison innée et la conscience humaine ? A moins qu’on dise que le Prophète ne saisit pas cette priorité que le premier calife ( Abû Bakr) comprit parfaitement quand, pour éviter la sédition, il désigna comme successeur ‘Umar b. Al Khattab. Si c’est selon la Shari’a, dans ce sens que c’est le Législateur suprême qui nomma formellement ‘Ali pour le Califat, parce qu’il avait primauté sur les autres et ce, en vertu de la tradition selon laquelle le Prophète dit : « Ne suis-je pas plus responsable de vous que vous-mêmes ? » ils répondirent : « Si Ô Messager d’Allah » Il reprit alors et dit : « Quiconque d’entre vous m’a accepté pour maître ‘Ali est son maître...» Le Messager d’Allah donna donc la primauté selon la Shari’a à Ali b. Abû Tâlib et, par là même, le droit prioritaire au Califat. Le dr. El Mûssawî, consciemment ou inconsciemment fait allusion à cette vérité quand il écrit : « Il est naturel aussi qu’on lit dans le coeur de Muhammad (SAW) et sur sa langue ce qui indique la désignation de ’Ali à la succession, après sa mort ». Si la primauté que s’attribuait l’Imam ‘Ali n’avait été commandée ni par la raison ni par la Shari’a, il aurait alors, d’après le dr. El Mûssawî revendiqué ce à quoi il n’avait aucun droit ou ce qui appartenait légitiment aux Califes. En fait, un principe fondamental échappa à l’homme de philosophie et de Shari’a : l’allégeance prêtée aux Califat doit se baser sur une disposition claire du Saint Législateur, sinon elle ne serait pas légitime . Ce qui prouve, en l’occurrence, l’illégitimité de l’allégeance prêtée aux Califes et l’énoncé du dr. El Mûssawî lui-même qui dit dans la page 14 :
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