LES DROITS (1)La nature reconnaît que l'homme est mûr, et c'est pourquoi, elle le laisse libre. Ce qu'un animal accomplit par instinct et en suivant les lois inviolables de la nature, l'homme doit l'accomplir par son intellect et sa connaissance, et en suivant des lois décrétées et violables. Etant le maître de son destin, l'homme peut toujours dévier de la voie du progrès, et c'est là que réside le secret de ses faux pas, de ses revers et de ses erreurs. De même que la voie du progrès et de l'avancement lui est ouverte, de même la voie de la corruption, de la perversité et de l'échec l'est aussi. L'homme a atteint un tel stade d'évolution que, selon les termes Là où le Coran évoque cette formidable capacité de l'homme, il souligne immédiatement son "injustice" et son "ignorance". Ces deux capacités de l'homme : sa capacité d'évoluer et sa capacité de dévier sont inséparables. L'homme n'est pas pareil à l'animal qui, dans sa vie sociale, ne peut ni avancer ni reculer, ni tourner à gauche ni à droite. Dans sa vie, l'homme avance parfois et recule parfois. S'il y a dans la vie humaine mouvement et accélération, il y a aussi arrêt et pause. S'il y a progrès et évolution, il y a aussi corruption et déviation. S'il y a vertu et justice, il y a aussi agression et injustice. S'il y a manifestations de savoir et de sagesse, il y a également manifestations d'ignorance et de passion. Et il est possible que les changements qui interviennent et les phénomènes qui apparaissent à chaque étape soient de la dernière catégorie (passion, injustice, déviation, etc.).
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