LES DROITS (1)La qualité des sentiments parmi les animaux La loi de la bi-sexualité n'est pas confinée aux êtres humains. Elle prévaut aussi dans le royaume des animaux. Bien que les deux sexes aient besoin l'un de l'autre, le mâle a plus besoin de la femelle et prend l'initiative de gagner ses faveurs. Voilà pourquoi le mâle n'abuse pas de sa force supérieure, et montre une attitude humble devant la femelle. Les cadeaux dans les relations illicites Même lorsqu'un homme et une femme veulent établir des relations sexuelles illégales et s'autorisent l'amour libre, c'est l'homme qui offre des cadeaux à la femme. Lorsqu'ils consomment un café, un thé, ou un plat ensemble, c'est l'homme qui considère qu'il est de son devoir de payer la consommation. La femme considère qu'il est humiliant pour elle de dépenser de l'argent pour l'homme. Un garçon a besoin de beaucoup d'argent pour se permettre une vie de débauche, alors que pour une fille, une telle vie lui permet plutôt de recevoir des dons. De telles coutumes, qui sont communes aux relations légales et illégales, ont pour origine la dissemblance des sentiments de l'homme et de la femme l'un envers l'autre. L'amour est plus naturel que le mariage chez les Européens En Occident, où les droits familiaux ont été pervertis au nom de l'égalité des droits de l'homme, et où des tentatives ont été faites pour réserver des fonctions similaires à l'homme et à la femme dans la vie domestique, l'homme continue encore à assumer son rôle naturel dans le domaine de l'amour libre. En amour libre, il continue d'offrir des cadeaux à la femme et de supporter ses dépenses, alors que dans le domaine du mariage européen, non seulement la dot n'existe pas, mais la femme doit de plus supporter une lourde responsabilité concernant les dépenses domestiques. Cela signifie que l'amour, en La dot est un exemple qui indique que l'homme et la femme ont été créés avec des génies dissemblables, et que la loi de la création leur a imparti des droits naturels et innés dissemblables. La dot et la pension (II) Dans le chapitre précédent, nous avons exposé la philosophie et l'origine de la dot. Il ressortait de cet exposé que la loi de la création avait fixé la relation entre les deux sexes, et déterminé pour chacun d'eux un rôle différent dans la vie. Il en ressortait aussi que la tradition de la dot dérivait des sentiments affectueux et aimables de l'homme, et de son sens de la domination et de la rudesse. Le rôle joué par la femme à cet égard a procédé de son sens particulier de la réserve, et non de sa faiblesse ni du fait qu'elle soit désarmée. Le paiement de la dot est un moyen de rehausser la valeur de l'homme, prescrit par la loi de la nature. La dot lui confère une personnalité. Sa valeur morale est plus élevée que sa valeur matérielle. Les coutumes pré-islamiques abolies par l'Islam Le Saint Coran a aboli beaucoup de coutumes obscurantistes (jahilistes, préislamiques) arabes relatives à la dot, et a rétabli celle-ci selon sa forme naturelle et primitive. Pendant l'ère préislamique (obscurantiste) les parents pensaient que la dot leur appartenait exclusivement à titre de compensation des peines qu'ils avaient prises pour élever la fille.
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