LES DROITS (1)1 - Les considérations qui ont motivé l'Islam étaient purement humaines, morales et divines. De telles nobles motivations n'ont point animé l'avidité des patrons anglais qui ont voté une loi destinée à faire mieux remplir leurs poches, tout en déclarant, tambour battant, à travers le monde, qu'ils avaient reconnu officiellement les droits de la femme et établi formellement l'égalité entre l'homme et la femme. 2 - L'Islam a accordé à la femme des droits égaux, mais sans faire crouler la base de la vie domestique, ni inciter les femmes et les filles à se révolter contre leurs maris et leurs pères. L'Islam a introduit une grande révolution, mais il l'a fait tranquillement et sans provoquer de dégâts. 3 - Selon Will Durant, tout ce que le monde occidental a fait, c'est de sauver la femme des travaux domestiques pour lui imposer le pénible travail de l'usine et du bureau. En d'autres termes, l'Europe lui a enlevé une chaîne pour lier ses mains et ses pieds avec une autre. L'Islam a délivré la femme de son asservis- sement par l'homme, aussi bien à la maison que dans les champs, et il a enlevé de ses épaules toute obligation de pourvoir aux dépenses de la famille. Du point de vue islamique, la femme a le droit de gagner de l'argent, de le garder intact pour elle, et de se faire ainsi une fortune, mais sans que ce penchant naturel à la propriété la conduise à sacrifier sa beauté et son charme qu'elle doit toujours préserver en tant que femme. Mais hélas ! Les yeux et les oreilles de certains de nos écrivains et intellectuels sont si hermétiquement fermés qu'ils sont incapables de percevoir les plus évidents faits historiques et vérités philosophiques. Des critiques et leur réponse Une dame, critiquant dans un livre la loi de l'entretien de la femme, écrit : «Il est exigé d'un mari qu'il fournisse à sa femme des vêtements, un foyer et de la nourriture, de la même façon qu'un propriétaire de cheval doit nourrir et donner un abri à son cheval.» Nous aimerions demander à cette dame comment elle est parvenue à la conclusion qu'un mari possède sa femme, ou que c'est cette "possession" qui serait à l'origine de son obligation d'entretenir sa femme ? Comment peut-on appeler cela une possession, lorsque le possédant ou le maître n'a même pas le droit de demander au possédé (ou la "servante") de lui apporter un verre d'eau ? Quelle sorte de possession permet à "l'esclave" de garder pour lui tout ce qu'il gagne, et que tout ce gain lui appartient exclusivement et non à son "maître" ? Quel type de possession autorise "l'esclave" à demander un salaire, s'il le désire, à son "maître" pour le moindre service qu'il lui rendrait ? Quelle sorte de possession que celle dans laquelle le "maître" n'a pas le droit d'obliger sa "servante" même à allaiter son fils à lui, lequel est en l'occurrence son fils à elle aussi ? Puis, est-il vrai que le fait que les dépenses d'une personne soient supportées par une autre, rend la première esclave de la seconde ? Selon la loi de tous les pays du monde, le père ou les parents sont responsables des dépenses de leurs enfants. Peut-on, dans la même logique, dire que les enfants deviennent de ce fait la propriété de leurs parents ? L'Islam a imposé aux enfants l'obligation de se charger des besoins de leurs parents, si ceux-ci ont besoin d'aide pécuniaire. Cela signifierait-il pour autant que, selon l'Islam, les parents sont la propriété de leurs enfants ? Trois sortes d'entretiensL'Islam reconnaît trois sortes d'entretiens
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