LES DROITS (1)Toujours est-il que nous ne comprenons pas ce qu'elle veut dire exactement par "ressembler dans une grande mesure". Si elle veut dire par là que pendant la quatrième étape toutes les restrictions vont disparaître graduellement, et que la vie familiale va être abrogée, ce qu'elle entend alors par "l'égalité des droits" dont elle est un fervent partisan, est tout à fait différent de ce que les autres partisans de "l'égalité des droits" demandent. Maintenant, bornons notre attention sur la nature des droits familiaux de l'homme et de la femme. Nous devons à cet égard garder présent à notre esprit deux points. Le premier est de savoir si la nature de la femme est différente ou non de celle de l'homme, ou, en d'autres termes, si la différence entre l'homme et la femme est confinée à leur système de reproduction ou bien si elle va plus loin ? Le second point est que, au cas où il y a d'autres différences aussi, ces différences sont-elles telles qu'elles doivent affecter leurs droits et obligations, ou bien sont-elles du genre de la différence de race, de couleur etc., qui n'ont aucun rapport avec la nature des droits de l'homme. La Femme dans sa nature Concernant le premier point, nous ne pensons pas qu'il puisse y avoir un désaccord entre deux personnes là -dessus. Toute personne ayant un peu étudié cette question sait que la différence entre l'homme et la femme ne se limite pas à leurs systèmes de reproduction. La seule question qui se pose est de savoir si ces différences affectent ou non la détermination de leurs droits et obligations ? Les scientifiques et chercheurs européens ont jeté une ample lumière sur le premier point, et leurs recherches biologiques, psychologiques et sociologiques profondes n'ont laissé le moindre doute sur le sujet. Mais ce qui n'a pas attiré suffisamment l'attention de ces savants est le fait que la différence entre l'homme et la femme affecte leurs droits et obligations familiaux et les place dans des positions dissemblables l'un vis-à -vis de l'autre. Le célèbre physiologiste, biologiste et chirurgien français, Alexis Carrel admet, dans son excellent livre "L'Homme, cet inconnu", que selon la loi de la création, l'homme et la femme ont été créés différemment, et que leurs différences rendent leurs droits et obligations différents. Dans le chapitre intitulé "Les Fonctions et les Génétiques sexuelles" de son livre, il écrit : «Les testicules et les ovaires ont de vastes fonctions. Non seulement ils produisent les cellules mâles et femelles dont l'union donne existence à un nouvel être humain, mais ils sécrètent également dans le sang les fluides qui déterminent les caractéristiques mâles et femelles à nos sentiments, à nos tissus et nos organes. C'est la sécrétion des testicules qui engendre la hardiesse, le zèle et l'insouciance, caractéristiques qui font la différence entre le taureau de corrida et le buf de labourage. L'ovaire aussi affecte l'être de la femme de la même manière. «La différence qui existe entre l'homme et la femme ne concerne pas seulement la forme de leurs organes génitaux ou le fait que la femme a un utérus qui donne naissance aux enfants, alors que l'homme a un membre viril, ni la méthode d'éducation de chacun, mais elle résulte d'une cause plus profonde, en l'occurrence l'effet des matières chimiques que les glandes génitales sécrètent dans le sang. «C'est à cause de la négligence de ce point important que les partisans du mouvement de libération de la femme pensent que les deux sexes peuvent recevoir la même sorte d'éducation et d'entraînement, et qu'ils peuvent exercer les mêmes professions et responsabilités. En fait, la femme diffère de l'homme dans plusieurs aspects. Chaque cellule du corps humain, et tous les systèmes organiques, notamment le système musculaire, sont frappés de Après avoir expliqué le développement du spermatozoïde et de l'ovule, et le mécanisme de leur union, Carrel indique que l'existence de la femelle est nécessaire pour la procréation, mais pas l'existence du mâle. Il ajoute que la grossesse complète le corps et l'âme d'une femme. A la fin du chapitre, il conclut : «Nous ne devons pas éduquer les jeunes filles avec le même mode de pensée et de vie, ni avec le même but et le même idéal, dans lesquels nous éduquons les jeunes gens. Les spécialistes de l'éducation et de l'enseignement doivent garder en vue les différences organiques et psychologiques, et les fonctions naturelles de l'homme et de la femme. Faire attention à ce point fondamental est de la plus grande importance pour l'avenir de notre civilisation.»
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