LES DROITS (1)Comme vous pouvez le remarquer, ce grand scientifique met l'accent sur de nombreuses différences entre l'homme et la femme, et croit que ces différences les placent dans des positions dissemblables. Dans les chapitres suivants aussi nous allons citer les opinions des scientifiques sur ce point, avant de conclure à quels égards l'homme et la femme ont des aptitudes et besoins similaires, et, par conséquent, doivent avoir des droits et des obligations similaires, et à quels égards ils ont des positions dissemblables et, par conséquent, doivent avoir des obligations et des droits dissemblables. Cette partie du livre sera plus importante pour l'étude et la détermination des droits et des obligations familiaux de l'homme et de la femme. entre homme et femme ! Nous sommes dans la deuxième moitié du XXe siècle et vous croyez encore à des notions balayées qui portent la marque du Moyen Age ! Vous vous imaginez que la femme serait différente de l'homme ! Sans doute vous voulez en déduire que la femme est un sexe inférieur, une transition entre l'animal et l'homme, qu'elle ne mérite pas de mener une vie indépendante et libre, et qu'elle doit vivre sous la tutelle et le contrôle de l'homme ! Ce sont là des idées désuètes et surannées ! Notre époque a montré qu'elles sont une duperie que l'homme a inventée pendant la période de la domination de l'homme sur la femme. Aujourd'hui c'est le contraire qui a été établi. La femme est le sexe supérieur, et l'homme, le sexe inférieur...» Tels sont, schématiquement, les propos que tiendraient les gens occidentalisés à l'adresse de quiconque ose parler de la différence entre l'homme et la femme. Cependant le formidable progrès scientifique du XXe siècle a permis de montrer clairement l'existence de disparités entre l'homme et la femme. Leur existence n'est pas un leurre, mais une vérité scientifique fondée sur l'observation et l'expérience. En tout cas, ces différences n'ont rien à voir avec la supériorité ou l'infériorité de leur sexe. La loi de la création a voulu qu'elles servent à rendre les relations conjugales entre l'homme et la femme plus solides et à renforcer la base de l'union de ceux-ci. Elle a donné existence à ces différences en vue d'une meilleure distribution des responsabilités de l'homme et de la femme, et en vue de la détermination des droits et des obligations familiaux de chacun des deux. Le but pour lequel la loi de la création a créé ces différences est pareil au but pour lequel elle a créé des différences entre les membres d'un seul corps. Lorsqu'elle a fixé un emplacement pour l'il, un autre pour l'oreille, un autre pour la main, un autre pour la colonne vertébrale, etc., elle n'avait aucune préférence pour l'un ou l'autre de ces membres, ni aucune discrimination entre eux. S'agit-il de rapport de complémentarité ou de perfection et d'imperfection ? Il est étonnant de voir certains insister sur le fait que la disparité entre les aptitudes physiques et psychologiques de l'homme et de la femme serait due à l'imperfection de la femme et à la perfection de l'homme, et affirmer que la femme aurait été créée imparfaite intentionnellement. La notion de l'imperfection de la femme a eu plus cours en Occident qu'en Orient. Les Occidentaux on réservé à la femme un bien mauvais traitement. Parfois, s'appuyant sur des propos attribués à l'Eglise, ils disaient que la femme devrait avoir honte d'elle-même, et parfois, sarcastiques, ils disaient : «La femme est cet être qui a de longs cheveux et un petit cerveau», «La femme est la dernière bête sauvage que l'homme ait apprivoisée», «La femme est une transition entre l'animal et l'homme», etc...
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