LES SIGNES DANS LES CIEUX ET SUR TERRE



Supposons le temps d'un instant que la vie soit apparue par un jeu de coïncidences, comme le clament les évolutionnistes; dans ce cas, les acides aminés dextrogyres et lévogyres devraient être présents en proportions à peu près égales, ayant été générés par hasard. La question de savoir comment les protéines d'êtres vivants ont pu être composées uniquement d'acides aminés lévogyres est quelque chose qui confond encore les évolutionnistes. Dans l'ouvrage Britannica Science Encyclopaedia, défendant ardemment l'évolution, les auteurs indiquent justement que les acides aminés entrant dans la composition de tous les organismes vivants sur terre et les composants des polymères complexes tels que les protéines présentent la même asymétrie lévogyre. Ils ajoutent qu'une telle situation équivaut à tirer à pile ou face un million de fois en obtenant à chaque fois "face". Dans la même encyclopédie il est écrit qu'il n'est pas possible de comprendre pourquoi les molécules deviennent lévogyres ou dextrogyres, et que ce choix est lié de manière fascinante à l'origine de la vie sur terre.13

Et il ne suffit pas que les acides aminés soient arrangés dans de justes proportions et séquences, et selon les structures tridimensionnelles requises. La formation d'une protéine requiert également que les molécules d'acides aminés possédant plus d'un bras soient reliées entre elles seulement par le biais de certains bras. Un tel lien est appelé liaison peptidique. Les acides aminés peuvent se joindre de diverses manières, mais seuls les liaisons peptidiques permettent d'obtenir une protéine.

La recherche a montré que seulement 50 % des acides aminés, si les combinaisons s'effectuent au hasard, se combinent via des liaisons peptidiques, le restant se combinant par d'autres types de liens qui sont absents dans les structures protéiniques. De façon indubitable, il n'existe aucun mécanisme de contrôle permettant de ne sélectionner que les acides aminés lévogyres et s'assurant que ces derniers ne sont reliés entre eux que par des liaisons peptidiques.

Dans ces circonstances, voici comment se présente la probabilité pour que soit réalisée une molécule protéinique moyenne comprenant cinq cents acides aminés correctement agencés et en bonnes quantités, compte tenu que ces acides aminés soient lévogyres et que deux acides aminés consécutifs soient reliés par une liaison peptidique:

- La probabilité d'être dans la bonne séquence          = 1/20500 =1/10650

- La probabilité d'être lévogyre           = 1/2500=1/10150

- La probabilité d'utiliser des liaisons peptidiques     = 1/2499=1/10150

PROBABILITE TOTALE       = 1/10950 Ã  savoir une chance sur 10950

Comme vous pouvez le voir ci-dessus, la probabilité de la formation d'une molécule protéinique comportant cinq cents acides aminés est égale à 1 divisé par un nombre formé en plaçant 950 zéros après un 1, c'est-à-dire un nombre incompréhensible pour l'esprit humain. Ce n'est qu'une probabilité purement théorique. En pratique, une telle possibilité ne se réalisera pas. En mathématiques, une probabilité inférieure à 1 divisé par 1050 est considérée comme n'ayant statistiquement aucune chance de se réaliser.

Alors que l'improbabilité de la formation d'une molécule protéinique composée de cinq cents acides aminés atteint un tel seuil, nous pouvons difficilement repousser les limites de l'esprit pour appréhender des niveaux d'improbabilité nettement supérieurs. Dans la molécule d'hémoglobine, qui est une protéine vitale, il y a cinq cent soixante-quatorze acides aminés, ce qui dépasse les données de l'exemple cité plus haut. Considérons maintenant ceci: dans un seul des milliards de globules rouges de votre corps, il y a 280 millions de molécules d'hémoglobine. L'âge supposé de la Terre n'est pas suffisant pour être en mesure d'envisager la formation de ne serait-ce qu'une seule protéine, sans parler d'un globule rouge, par la méthode d'essais successifs. La conclusion de tout ce qui précède est que la théorie de l'évolution sombre dans un abysse d'improbabilité dès le niveau correspondant à la formation d'une simple protéine.



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