LES SIGNES DANS LES CIEUX ET SUR TERRE



La caducité de l'expérience de Miller

Presque un demi-siècle s'est maintenant écoulé depuis que Miller a mené son expérience, et les évolutionnistes continuent de s'y référer aveuglément, soutenant que la vie peut apparaître spontanément à partir de la matière morte; pourtant, lorsqu'on évalue cette expérience de façon critique, sans le parti-pris et la subjectivité de la pensée évolutionniste, la situation n'apparaît pas aussi limpide que l'on voudrait nous le faire croire. En effet, plusieurs points sont à remettre en cause dans la conduite de l'expérience:

* Miller a isolé les acides aminés de l'environnement expérimental dès leur formation, en utilisant un mécanisme appelé "piège froid". S'il n'avait pas agi ainsi, les conditions environnementales de l'expérience auraient détruit ces acides peu après leur formation.

Il est complètement insensé de supposer que le même mécanisme conscient ait pu se produire au sein des conditions terrestres primordiales, qui comportaient un rayonnement ultraviolet, des orages, de nombreux composés chimiques et un fort pourcentage d'oxygène libre. Dans de telles conditions, tout acide aminé serait immédiatement détruit après sa formation.

* L'environnement atmosphérique primordial que Miller a essayé de simuler n'était pas réaliste. L'azote et le dioxyde de carbone étaient certainement des constituants de l'environnement primordial, mais Miller les a ignorés, utilisant à leur place du méthane et de l'ammoniaque.

Pourquoi? Pourquoi les évolutionnistes ont-ils insisté sur le fait que l'atmosphère primitive contenait une forte concentration d'ammoniaque (NH3) et de méthane (CH4) et de vapeur d'eau (H2O)? La réponse est simple: sans ammoniaque, il est impossible de synthétiser un acide aminé. Kevin McKean parle de ce point dans un article publié dans le magazine Discover:

"Miller et Urey ont imité l'ancienne atmosphère de la Terre à l'aide d'un mélange de méthane et d'ammoniaque. Selon eux, la Terre était alors un mélange homogène de métal, de rocs et de glace. Cependant, dans les études les plus récentes, il apparaît que la Terre était très chaude à cette époque-là, et qu'elle était composée d'un mélange de nickel et de fer fondus. Par conséquent, la composition chimique de l'atmosphère à ce moment était certainement composée d'azote (N2), de dioxyde de carbone (CO2) et de vapeur d'eau (H2O). Ces composés chimiques sont toutefois beaucoup moins propices que le méthane et l'ammoniaque pour la formation de molécules organiques." 14

Après une longue période de silence, Miller a lui-même reconnu que l'environnement atmosphérique utilisé dans son expérience n'était pas réaliste.

* Un autre point important invalidant l'expérience de Miller est que la concentration d'oxygène était suffisamment forte dans l'atmosphère primordiale pour détruire tous les acides aminés. Cette situation vient battre en brèche l'approche de Miller, qui avait totalement négligé ce paramètre. S'il avait utilisé de l'oxygène dans l'expérience, le méthane se serait décomposé en dioxyde de carbone et en eau, et l'ammoniaque se serait décomposé en azote et en eau.

D'autre part, puisque aucune couche d'ozone n'existait alors, aucune molécule organique ne pouvait survivre sur Terre, celle-ci étant totalement dépourvue de protection contre les rayonnements ultraviolets.



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