LES SIGNES DANS LES CIEUX ET SUR TERRE



* En plus de quelques acides aminés essentiels pour la vie, l'expérience de Miller a produit également de nombreux acides organiques dont les caractéristiques sont tout à fait nuisibles aux structures et au fonctionnement des êtres vivants. Si Miller n'avait pas isolé les acides aminés, les laissant dans le même environnement côte à côte avec ces composés chimiques, leur destruction ou leur transformation en des composés différents via des réactions chimiques aurait été inévitable. De plus un certain nombre d'acides aminés dextrogyres se sont aussi formés; leur existence est venue réfuter la théorie dans son essence même, puisque les acides aminés dextrogyres sont incapables d'entrer dans la composition d'êtres vivants et rendent stériles les protéines lorsqu'elles font partie de leur texture.

Pour conclure, les circonstances dans lesquelles les acides aminés se sont formés au sein de l'expérience de Miller n'étaient pas favorables à l'émergence de la vie. Car le milieu ambiant était fait d'un mélange acide oxydant et détruisant toute molécule utile qui pouvait être obtenue.

Les évolutionnistes eux-mêmes réfutent en fait la théorie de l'évolution, comme c'est d'ailleurs souvent le cas, en avançant l'expérience de Miller comme "preuve". Si cette expérience sert à prouver au moins quelque chose, c'est que la synthèse d'acides aminés ne peut s'effectuer que dans un environnement expérimental bien contrôlé, dans lequel toutes les conditions nécessaires ont été consciencieusement et spécifiquement réunies. C'est-à-dire que l'expérience montre que les conditions d'émergence de la vie (ou tout au moins d'un semblant de vie, à savoir l'apparition d'acides aminés) ne sont aucunement le fruit d'un hasard aveugle mais qu'elles sont bien au contraire l'expression d'une volonté consciente, en un mot d'une Création. C'est pourquoi chaque stade de la Création constitue bel et bien un signe nous prouvant l'existence et la puissance d'Allah.

 

La molécule miraculeuse: l'ADN

La théorie de l'évolution s'est montrée incapable de fournir une explication cohérente à l'existence des molécules qui constituent les composants de base des cellules. De plus, les développements de la science de la génétique ainsi que la découverte des acides nucléiques (ADN et ARN) ont projeté sur le devant de la scène de nouveaux défis à l'adresse des évolutionnistes.

En 1955, les travaux menés par deux scientifiques sur l'ADN, James Watson et Francis Crick, ont inauguré une nouvelle ère dans le monde de la biologie. De nombreux scientifiques ont depuis lors dirigé leur attention vers la science de la génétique. Aujourd'hui, après des années de recherche, les scientifiques ont largement décodé la structure de l'ADN.

Ici nous devons fournir quelques informations sur la structure et la fonction de l'ADN: la molécule appelée ADN, qui existe dans le noyau de chacune des 100 trillions de cellules de notre corps, contient le plan de construction complet du corps humain. Les informations relatives à toutes les caractéristiques d'une personne, depuis son apparence physique jusqu'à la structure des organes internes, sont codifiées dans l'ADN au moyen d'un système de codage spécial. L'information dans l'ADN est codée sous la forme du séquencement de quatre bases qui composent cette molécule. Ces bases sont repérées par les lettres A,T,G et C, qui représentent les initiales de leurs noms. Toutes les différences structurelles entre les personnes dépendent des variations dans le séquencement de ces bases. Il existe environ 3,5 milliards de nucléotides, à savoir 3,5 milliards de lettres, dans une molécule d'ADN.

Les données ADN relatives à un organe particulier ou à une protéine particulière sont incluses dans des composants spéciaux, des segments d'ADN appelés gènes. Par exemple, l'information concernant les yeux existe dans une série de gènes spéciaux, alors que l'information relative au cœur existe dans une toute autre série de gènes. La cellule produit des protéines en utilisant l'information contenue dans tous ces gènes. Les acides aminés qui constituent la structure de la protéine sont définis par l'arrangement séquentiel de trois nucléotides dans l'ADN.

A ce point de l'exposé, un détail important mérite notre attention, à savoir qu'une erreur dans le séquencement des nucléotides composant un gène rend ce gène complètement inopérant. Lorsque nous considérons qu'il y a deux cent mille gènes dans le corps humain, il devient encore plus évident à quel point il est impossible pour les millions de nucléotides composant ces gènes de former par hasard la bonne séquence. Un biologiste évolutionniste, Frank Salisbury, commente ainsi cette impossibilité:



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