LES SIGNES DANS LES CIEUX ET SUR TERRE"Une protéine moyenne peut inclure environ 300 acides aminés. Le gène ADN contrôlant ceci comporterait à peu près 1.000 nucléotides dans sa chaîne. Puisqu'il y a quatre types de nucléotides possibles dans une chaîne d'ADN, un ensemble de 1.000 liens peut donner lieu à 41000 formes possibles. En utilisant un peu d'algèbre, il vient que 41000=10600, c'est-à -dire 10 multiplié par lui-même 600 fois ou encore le chiffre 1 suivi de 600 zéros! Ce nombre dépasse de loin notre entendement." 15 Le professeur Ali Demirsoy s'est trouvé contraint de faire la concession suivante à ce sujet: "En vérité, la probabilité de la formation par simple coïncidence d'une seule protéine et d'un seul acide nucléique (ADN ou ARN) est inconcevablement faible. Et les chances contraires à l'émergence de ne serait-ce qu'une chaîne protéinique particulière sont à proprement parler astronomiques." 16 En addition à toutes ces improbabilités, l'ADN peut à peine se trouver impliqué dans une réaction à cause de sa forme en double chaîne spiralée. Ceci rend impossible d'envisager qu'il puisse constituer la base de la vie. De plus, alors que l'ADN peut se reproduire par réplication seulement à l'aide de certaines enzymes qui sont en fait des protéines, la synthèse de ces enzymes ne peut être réalisée que par l'information codée dans l'ADN. Ainsi, comme ces deux entités dépendent mutuellement l'une de l'autre, elles doivent soit exister simultanément pour permettre la réplication, ou bien l'une d'elles a dû être "créée" avant l'autre. Le microbiologiste américain Jacobson commente ainsi cette question: "Les instructions complètes pour la reproduction des plans, pour la fourniture d'énergie et l'extraction de fractions de l'environnement pour assurer la séquence de croissance, toutes ces données se devaient d'être simultanément présentes à l'instant où la vie est apparue. Cette combinaison d'événements a pu sembler si incroyable qu'elle a souvent été attribuée à l'intervention divine." 17 La citation précédente a été écrite après la découverte de la structure de l'ADN par James Watson et Francis Crick. En dépit de tous les développements scientifiques, ce problème reste non résolu pour les évolutionnistes. Pour résumer, le besoin de la présence d'ADN dans la reproduction concomitamment à la nécessité de la présence de certaines protéines pour la reproduction et à l'exigence de produire ces protéines en accord avec les informations codifiées dans l'ADN, démolit entièrement les thèses évolutionnistes. Deux scientifiques allemands, Junker et Scherer, ont expliqué que la synthèse de chacune des molécules requises pour l'évolution chimique, nécessite des conditions distinctes, qui ont pour conséquence que la probabilité de combiner correctement ces entités est nulle: "Jusqu'à présent, il n'existe à notre connaissance aucune expérience par laquelle nous pourrions obtenir toutes les molécules nécessaires à l'évolution chimique. Par conséquent, il est essentiel de produire plusieurs types de molécules en différents endroits et sous des conditions très favorables, pour ensuite acheminer ces molécules en un autre lieu tout en les protégeant de facteurs nuisibles tels que l'hydrolyse et la photolyse." 18 En bref, la théorie de l'évolution est incapable de prouver n'importe lequel des stades de l'évolution qui soi-disant se produisent au niveau moléculaire.
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