QUESTIONS DE SCIENCES



l'avènement de certains roussoul, comme mohammed, " le messager-prophète illettré qu'ils trouvent mentionné chez eux, dans la thorah et l'evangile " (sourate 7, verset 157). dis: " o gens ! je suis le messager de dieu à vous tous. " (sourate 7i, verset 158) " nous n'avons envoyé avant toi que des hommes parmi les habitants des cités" (sourate 3, verset 109).

l'imâm ahmed ibn hanbal cite, dans son mousnad, les propos d'un compagnon du prophète: abdellah ibn 'amr ibn el 'ass, qui, lisant la thorah, y découvre les caractères de mohammed, tels qu'ils sont réellement.

annonçant le messianisme, le rassoul issaïe proclame que " quand viendra le temps du juge-messie, la paix sera universelle; elle régnera parmi les hommes et les animaux " (issaie, chap.xi, versets 4 à 9). ezechiel rappelle les noms de trois justes non-juifs: noé, daniel et yob, envoyés à l'époque pré-israélite et proclame que "toute violation de la loi morale est un crime contre dieu " (issaie chap.xiv du psaume).

adam avait reçu, bien avant noé, des préceptes, précédant toutes les ecritures sacrées.

zoroastre était-il le messager de dieu aux persans, pour leur annoncer le pur monothéisme d'abraham? sa religion aurait été déformée, prônant l'adoration du feu " symbole de la luminescence divine, " religion dualiste du bien représenté par " ahuramazda ", et du mal et des ténèbres .

les sabéens avaient pratiqué la religion de noé, mais l'avait reniée, ensuite , pour adorer les étoiles.

les pythagoriciens avançaient, dés le vième siècle av. jc la théorie confirmée par dieu de la rotation de la terre sur elle- même et du mouvement des planètes autour du soleil. il ne s'agit guère ,là, à notre sens, d'un des aspects de la production intellectuelle de ces génies du raisonnement philosophique, comme le pense notre ami et collègue maurice bucaille. il s'agit, là ,d'une inspiration digne d'un prophète ou d'un adepte de prophète. cette inspiration pythagoricienne en rejoint une autre, révélée par le coran, et qui ne saurait émaner d'un génie discursif, quelle que soit sa nature.

 



incarnation de la divinite et son heresie

Q : l'islam rejette l'incarnation divine ; cependant, ne permet-il pas de se rapprocher de dieu à l'aide de ses attributs ?

R : les vrais croyants, désirent demeurer constamment, à l'image de dieu, par une exemplification transcendante, et tirent de chaque attribut l'élément qui sied à leur nature humaine vassale. autrement dit, ils prennent, entre autres, comme modèles, la miséricorde, la clémence et la grâce d'allah, pour asseoir et stimuler leur propre compassion aux misères des autres, dans la mesure de leur faiblesse et de leur impuissance. cette caractérisation socialisante on moralisation caractérielle peut, ainsi, se modeler en nous, sur l'ensemble des attributs, pouvant être pris comme sources d'inspiration. point n'est besoin de souligner que les propos soufis, émis en l'occurrence, ne doivent guère être interprétés comme une allusion à une quelconque inclusion ou incarnation de la divinité dans l'humanité ou l'inverse. c'est là, une indéniable marque d'hérésie.

il ne s'agit que d'une infusion de touches divines. dieu seul est absolu. tout, chez l'être humain, est relatif. une conformation adéquate s'ensuit, chez les sahaba (compagnons), par rapport au prophète, aux initiés (mourids), par rapport à leurs maîtres. toute une ethique s'est élaborée sur cette assise traditionnelle. une luminescence se reflète de manière réversible, en jaillissant dans le sens inverse ; ramenant l'initié raffiné, purifié et modelé par une pieuse crainte révérencielle, à transcender vers dieu; reflétant ainsi, sur le miroir de son for intérieur, l'image authentique de son seigneur. grâce à ce modelage adéquat, à cette caractérisation sublimante, relativement façonnée à l'image de dieu, la substance inhérente à sa nature initialement pure, s'extériorise, mais sans se démettre de son assujettissement vassal au seigneur, initiateur des mondes. abdelkader jilani, pôle réputé, dont les concepts font l'objet d'un soutien constant du fameux imam salafi, ibn taymiya, faillit chuter, en confondant les éclats divins embrasants et certaines "luminescences " lucifériennes factices. il ne manqua pas de s'en apercevoir, conforté par la ferme stabilité de son âme. de ce processus transcendantal, le gnostique, ou le simple vrai croyant, tire les enseignements qui stabilisent ses attitudes révérencieuses, au sein de la présence. allah est toujours présent dans sa transconscience. c'est pourquoi, il ne doit nullement se permettre des familiarités, dans cette haute audience.



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