CorrespondancesCorrespondance 96 29 Rabî' al-awwal 1330 Refus de l'excuse. L'ordre était obligatoire, on ne peut le comprendre autrement. Penser qu'il s'agissait d'un souhait n'est pas un argument valable, car rien ne l'indique; les indices confirment plutôt le vrai sens, c'est-à -dire l'obligation. Examinez ces hadiths et vous les trouverez confirmant ce que je dis. Le prophète (SAW) a dit: "ils lisent le Coran sans s'essouffler, ils abjurent la religion tout comme la flèche transperce de part en part la cible et ils n'y reviennent qu'avec la flèche par-dessus, tuez- les, ils sont le mal de la création" et il dit aussi: "s'il avait été tué, même deux personnes ne seraient pas entrées en conflit". Ce genre de paroles n'est dit que lorsque son meurtre devient un acte obligatoire, sans oublier que le prophète a fortement insisté sur cela. Si vous vous référez au hadith dans le Musnad d'Ahmad, vous verrez que l'ordre de le tuer a été adressé d'abord à Abu Bakr, puis à Omar, comment donc l'ordre serait-il surérogatoire? Les hadiths sont clairs en montrant qu'ils ne se sont retenus de le tuer que par répugnance à le faire, parce qu'il priait dans une attitude d'humilité, et non pour une autre raison. Ils n'ont pu écarter les tourments du prophète tout comme ils n'ont pas su évaluer l'ordre de le tuer. Il est alors démontré qu'ils ont préféré faire selon leur opinion plutôt que de suivre la parole du prophète. Saluts. SH. Correspondance 97 30 Rabî' al-awwal 1330 Demande d'exposer tous les exemples. Continuez à nous citer les autres exemples, n'en laissez aucun de côté, même si cela risque d'être long. Saluts. S.
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