CorrespondancesCorrespondance 30 22 dhil Hijja 1329 1- Les savants de la langue arabe admettent la généralisation du hadith. 2- Erreur de le considérer particulier. 3- Erreur de ne pas l'admettre en tant que preuve. 1- Nous nous référons, pour répondre à ceux qui prétendent que le hadith n'est pas général, aux savants de la langue et des usages arabes. Et vous êtes un maître incontesté en ce domaine. Croyez-vous que les Arabes doutent de la généralisation de ce hadith? Loin s'en faut qu'un éminent comme vous doute de la généralisation et de la globalité du nom (pronom personnel) à tous ceux auquel il se rapporte. Si je vous dis par exemple: "je vous assure de mon équité", serais-je équitable envers vous dans des domaines particuliers ou bien mon équité couvrirait-elle tout ce à quoi elle se rapporte? Impossible de la considérer spécifique, à moins de spéculer. Si le gouverneur des Musulmans dit à l'un de ses lieutenants: Je te nomme responsable des gens, ou je te confie ma position, ma place, ou mon royaume, pouvons-nous penser que cela n'est pas général? Prétendre que ces termes sont spécifiques à des cas excluant d'autres n'est pas se hasarder à contredire? Si l'un dit à ses ministres: vous êtes, au cours de mon existence, ce que fut Omar au cours de l'existence d'Abu Bakr, mis à part que vous n'êtes pas un compagnon. Peut-on considérer, d'après les usages, cette position spécifique à certains moments et non à d'autres ou bien qu'elle est générale? Je pense que vous devez admettre qu'elle est générale, et je ne doute pas que vous croyez en la généralisation de la situation dans la parole du prophète (SAW): "tu es pour moi ce que Haroun fut pour Moussa", en conformité avec les usages et les principes de la langue, et notamment après avoir exclu la prophétie, ce qui rend le texte plus général encore. Les Arabes sont là . Demandez-le-leur.
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