CorrespondancesIl note par ailleurs qu'on demanda au Messager d'Allah (SAW): "Que restera-t-il aux gens après eux?" Il répondit: "ce qui restera de l'âne lorsque son épine dorsale aura été brisée". 8. Et vous devez vous rendre compte que le but de leur comparaison avec l'arche de Noé est de souligner que ceux qui se réfugient auprès d'eux en matière de religion, qui adoptent les principes et les ramifications d'après leurs Imams comblés, seront sauvés de la souffrance du feu. Ceux qui, par contre, se soustraient à leur guidance ressemblent à celui qui s'est réfugié le jour du déluge sur la montagne pour éviter la loi divine, mais il fut noyé, tel que l'a décrété la volonté divine. Ils ont été comparés à la porte de la Rémission parce qu'Allah l'Exalté a considéré cette porte comme signe d'humilité face à Sa grandeur et de reconnaissance de Sa sagesse. Une telle attitude entraîne l'absolution. Ibn Hagar met cette comparaison en évidence disant, après avoir cité ces hadiths: "Les comparer à l'arche de Noé signifie que ceux qui les aiment et les glorifient en signe de remerciements pour la grâce de Celui qui les a honorés, et qui trouvent leur voie en suivant leurs Imams, sont sauvés des ténèbres de la discorde, mais ceux qui s'en écartent se noieront dans la mer de l'ingratitude et périront dans les antres de l'injustice". Il ajoute: "la porte de la Rémission -il veut dire que les comparer avec la porte de la Rémission-signifie que Allah l'Exalté a fait du passage de cette porte, qui celle d'Ariha ou d'Al-Qods, en toute humilité et en demandant l'absolution, la cause de cette absolution, comme Il a fait de l'affection portée à Ahlul-Bait par cette nation une cause d'absolution aussi. Les hadiths qui rapportent la nécessité de les suivre sont nombreux et notamment ceux qui sont transmis par la descendance purifiée. Sans la crainte de vous ennuyer, je pourrai donner libre cours à ma plume, mais je pense que mon exposé est suffisant. Salutations. SH. Correspondance 9 17 dhil qi'da 1329 1- Réclamation d'autres textes concernant cette question. Donnez libre cours à votre plume et ne craignez pas l'ennui. Je suis tout ouïe, le cœur largement ouvert, je m'instruis auprès de vous de toute mon âme, en toute sincérité. Les preuves et les arguments que vous m'avez exposés ont suscité mon activité et dissipé tout ennui de mon âme. Continuez à m'abreuver de vos paroles et de m'exposer les sources de votre savoir. Je discerne dans vos paroles les signes de la sagesse, qui rafraîchit mon cœur plus que l'eau pure; poursuivez, qu'Allah accorde Sa miséricorde, poursuivez. Salutations.
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