CorrespondancesL'Imam Ahmad rapporte également le hadith de Zayd Ibn Arqam disant: "Nous sommes arrivés avec le Prophète (SAW) à une vallée appelée Wadi Khom. Il ordonna la prière de midi qu'il dirigea. Il ajouta: Il nous sermonna, nous fîmes de l'ombre en posant un vêtement sur un arbre fleuri. Le Prophète dit: "Ne le saviez-vous pas? Ne témoignez-vous pas que je protège mieux tout croyant qu'il ne se protège lui-même?" Ils dirent: "Si". Il dit: "Pour qui je suis le dirigeant, Ali est son dirigeant (mawlâ), Allah est l'Ami de qui l'aime et repousse qui le repousse". Al-Nisâ'i rapporte les propos de Zayd Ibn Arqam disant: Lorsque le Prophète revint du pèlerinage d'adieu et qu'il fit halte à Ghadir Khom, il ordonna d'installer les parasols, ce que nous fîmes. Il dit: "Je suis sur le point d'être appelé, et j'ai répondu. Je laisse parmi vous les deux choses précieuses, l'une est plus grande que l'autre, le Livre d'Allah, et ma descendance, Ahlul-Bait. Prenez-garde à la manière dont vous assurerez ma succession les concernant, elles ne se sépareront pas avant de me rejoindre à l'oasis". Puis il ajouta: "Allah est mon Seigneur, et je suis le maître de tout croyant". Prenant la main d'Ali, il ajouta: "Pour qui je suis le dirigeant, voici son commandant, Allah est l'Ami de qui l'aime et repousse qui le repousse". Abu Tufaïl dit: Je demandai à Zayd s'il l'avait lui-même entendu du Prophète (SAW), il me répondit: Toute personne se trouvant à l'endroit l'a vu de ses propres yeux et l'a entendu de ses propres oreilles. Ce hadith a été rapporté par Muslim dans son Sahih au chapitre consacré aux mérites d'Ali, d'après plusieurs chaînes remontant à Zayd Ibn Arqam, mais il l'a mutilé en le réduisant. C'est ainsi qu'ils font. L'Imam Ahmad rapporte le hadith d'Al Barra' b. Azeb, qui le tient de deux sources et qui dit: Nous étions avec le Messager d'Allah et nous fîmes halte à Ghadîr Khom. Nous fûmes appelés à la prière collective. L'emplacement réservé au Prophète sous deux arbres fut balayé. Il récita la prière de midi et prenant la main de Ali, il dit: "Ne savez-vous pas que je protège mieux les croyants qu'ils ne se protègent eux-mêmes?" Ils dirent: Si. Il dit: "Ne savez-vous pas que je protège mieux tout croyant qu'il ne se protège lui-même?" Ils dirent: Si. Prenant la main d'Ali, il dit: "Pour qui je suis le dirigeant, Ali est son dirigeant, Allah est l'Ami de qui l'aime et repousse qui le repousse". Il dit: Omar le rencontra plus tard et lui dit: "Mes félicitations à Ibn Abi Taleb, tu es devenu, de jour et de nuit, le dirigeant de tout croyant et de toute croyante". An-Nisâ'i rapporte les propos de Aïcha bint Sa'ad disant: "J'ai entendu mon père dire qu'il a entendu le Prophète (SAW), le jour où nous nous trouvions à l'oasis. Il a pris la main de Ali et a commencé son sermon en louant Allah, puis il a dit: "O vous les gens, je suis votre commandant (walî)". Ils dirent: "Tu dis vrai, ô messager d'Allah". Puis, levant la main de Ali, il ajouta: "Il est mon proche (walî), il accomplit pour moi ma religion, je suis l'ami de qui le prend pour ami (walî) et l'ennemi de qui le prend pour ennemi". D'après Sa'ad également, il dit: Nous étions avec le Prophète (SAW). Lorsqu'il arriva à Ghadir Khom, il s'arrêta, attendant ceux qui se trouvaient en arrière et ceux qui l'avaient devancé. Lorsque les gens furent réunis, il dit: "O gens, qui est votre commandant?" Ils dirent: Allah et Son messager. Prenant la main d'Ali qu'il souleva, il dit: "Tous ceux pour qui Allah et Son messager sont les maîtres, il (Ali) est leur commandant. Allah est l'Ami de ceux qui l'aiment et repousse ceux qui le repoussent". Les Sunan-s sont nombreuses et innombrables à ce propos. Les textes sont explicites sur sa qualité d'héritier et de responsable après le Prophète, comme le dit Al-Fadl Ibn al-Abbas b. Abi Lahab: L'héritier après Mohammed était Ali qui était son ami à tous les instants de la vie. SH ■Correspondance 55 19 Muharram 1330
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