Correspondances 1. Remerciements. 2. Erreur concernant les gens de la Qibla. 3. Les politiciens de la nation se sont détournés. 4- Les Imams. 5- Peut-on condamner de perdition ceux qui suivent leur voie? 1- Je vous remercie pour votre appréciation concernant notre humble personne ainsi que nos références. J'apprécie que vous en soyez satisfait. J'abaisse mon regard devant cette affection à laquelle je me soumets dans le respect et l'estime. 2- Je vous prie cependant de revoir votre affirmation que l'abandon des Ahlul-Bait serait l'attitude de l'ensemble des gens de la Qibla. Je vous rappelle que la moitié d'entre eux - qui sont les partisans de la famille de Muhammad - ne s'en sont pas écartés et ne sont point disposés à le faire. Ils ne s'écarteront jamais des Imams des Ahlul-Bait concernant les principes et les ramifications. Car ils considèrent qu'adopter leur école fait partie des obligations formelles prescrites par le Livre et la Sunna. Ils se soumettent à Allah l'Exalté en tout temps et en tout lieu. C'est ainsi qu'ont vécu les générations vénérables et que vivront leurs descendants, depuis la mort du prophète d'Allah (SAW) jusqu'à aujourd'hui. 3- Ceux qui se sont écartés des Ahlul-Bait à propos des principes et des ramifications sont plutôt les politiciens et les gouverneurs de la Umma. Ils se sont opposés à eux au sujet de la succession, la rendant tributaire d'un choix, alors que le texte atteste qu'elle revient au prince des croyants, Ali b. Abi Taleb. Ils ont remarqué que les Arabes ne peuvent supporter l'idée qu'elle soit limitée à une famille précise. Ils ont alors interprété les textes et l'ont rendue éligible, afin que chaque quartier ait sa part, même à long terme. Elle sera une fois le lot de ce quartier, une autre fois le lot d'un autre. Ils ont alors approuvé ce principe avec fougue et enthousiasme et liquide tout ce qui le contredit. Cette situation les a mis dans l'obligation de se détourner de l'école des Ahlul-Bait, ils ont altéré tout texte du Livre et de la Sunna qui indique l'obligation de suivre les Ahlul-Bait. Mais s'ils avaient accepté les preuves manifestes, ils se seraient tournés vers les Ahlul-Bait; les masses et les notabilités se seraient référées à eux pour les principes et les ramifications de la religion. Ils auraient empêché toute possibilité de retourner en arrière, vers leurs opinions premières, et seraient devenus les grands apôtres des Ahlul-Bait. Mais cela ne convenait pas à leurs prétentions ni ne concordait avec leur obstination et leurs activités politiques. Qui scrute profondément ces questions réalise que le refus de l'Imamat des Imams des Ahlul-Bait fait partie du refus de l'Imamat en général après le prophète (SAW), et que l'altération des preuves concernant leur imamat spécifique fait suite à l'altération des preuves concernant leur imamat général, sinon aucun ne s'en serait détourné.
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