LES DROITS (2)



Les gens voteront pour un candidat en qui ils ont confiance. S'ils ne votent pas pour un candidat, si convenable soit-il, il ne peut pas porter plainte contre eux. La seule chose qu'on puisse faire, c'est d'essayer de mieux orienter les gens afin d'élever leur conscience et leur niveau intellectuel, ce qui leur permet, de choisir et de suivre l'homme le plus pieux, dans l'accomplissement de leurs devoirs religieux, ou de voter pour le meilleur candidat pour un poste de dirigeant social ou politique lorsqu'ils s'apprêtent à faire leur devoir social. Si, malgré cela, les gens ne votent ou ne choisissent pas le meilleur candidat ou dirigeant, malgré ces efforts, ce sera regrettable, mais il n'est pas question de les contraindre par une action légale à changer d'avis.

Le devoir conjugal est exactement comme les devoirs religieux et sociaux ci-dessus mentionnés. Il faut donc savoir que l'Islam considère la vie familiale comme une société naturelle pour la marche de laquelle il a fixé une procédure particulière qu'il faut suivre strictement.

En prescrivant cette procédure, l'Islam a fait l'une de ses plus grandes réalisations, car l'Occident n'a pas réussi encore à résoudre ses problèmes familiaux qui augmentent jour après jour et auxquels de nouveaux problèmes viennent s'ajouter chaque jour. Heureusement, le progrès et les recherches scientifiques permettent de se rendre compte de plus en plus de cette vérité. Nous sommes pleinement convaincu que le monde occidental acceptera progressivement les principes et les préceptes islamiques relatifs aux lois familiales. En tout cas, nous ne croyons pas que les vrais enseignements islamiques soient identiques à ce qui se pratique effectivement de nos jours dans le monde musulman.

Ce qui consolide la structure familiale est quelque chose de plus que l'égalité Le monde occidental d'aujourd'hui est ensorcelé par "l'égalité" des droits de l'homme et de la femme, croyant que la clé du problème de la relation homme/femme est ce mot magique, et ignorant que ce problème a été résolu par l'Islam il y a 14 siècles. Concernant le système familial, il existe quand même quelque chose de plus sublime que l'égalité. Pour la société civile, la nature a promulgué seulement la loi de l'égalité, mais elle a promulgué pour la société familiale d'autres lois aussi. Les relations familiales ne peuvent être organisées sur la base de l'égalité seulement. Toutes les autres lois de la nature qui gouvernent ces relations doivent être prises en considération.

L'Egalité dans la corruption Le mot "égalité" a été tellement employé à tort et à travers que son sens réel a été éclipsé. Il est rare que l'on sache que le mot égalité signifie l'égalité de droits. Le principe de l'égalité ne peut être appliqué partout sans distinction. Il serait on ne peut plus ridicule de dire que tout va très bien aujourd'hui, parce que dans le passé seuls les hommes mentaient à leurs femmes, et maintenant, les femmes aussi disent des mensonges à leurs maris. Pourrions-nous nous réjouir et crier de joie que l'égalité est d'ores et déjà établie, car dans le passé seulement 10 % des mariages débouchaient sur un divorce, alors que de nos jours dans certains endroits 40 % des mariages finissent par un divorce et que dans 50 % des cas de divorce, c'est la femme qui engage la procédure de divorce ? Ou bien, dans le passé c'étaient les hommes qui trahissaient leurs femmes et s'adonnaient à l'adultère, et c'étaient les femmes qui se montraient, pour la plupart, fidèles à leurs maris, alors que actuellement les femmes aussi trompent leurs maris et n'observent plus la chasteté ? Est-ce cela l'égalité ? Dans le passé les hommes se montraient souvent cruels et insensibles. Ils abandonnaient leurs femmes et leurs enfants pour courir derrière les maîtresses. Maintenant même les mères à la progéniture nombreuse, et mariées depuis bien longtemps, n'hésitent pas à quitter leurs foyers pour satisfaire leur volupté, en suivant le premier homme qu'elles rencontrent pendant quelques minutes dans une soirée dansante. Est-ce que cela signifie l'instauration de l'égalité ?

Voilà comment, au lieu de chercher à guérir les maladies sociales et à consolider la vie familiale, on s'ingénie à affaiblir le système familial et à secouer ses fondations. Pis, on est heureux d'avancer sur la voie de l'égalité ! Si cette situation continue, les femmes ne tarderont pas à dépasser les hommes dans la corruption, la perversité et l'insensibilité.

A présent, il est clair pourquoi l'Islam, bien qu'il considère que le divorce est une chose détestable, n'a pas mis de barrière légale pour l'empêcher, de force, de se produire. Il est clair aussi maintenant comment une chose autorisée peut être, en même temps, détestable et haïssable.

Le Divorce IV Il ressort clairement de tout ce que nous avons montré jusqu'à présent que l'Islam s'oppose au divorce et à la dissolution de la vie familiale. Il a pris toutes les mesures morales et sociales possibles en vue de protéger la structure familiale du danger de la désintégration. Il a recouru à tous les moyens appropriés pour empêcher le divorce, et il a utilisé pour cela toutes les armes, sauf la force de la loi. Il est opposé à l'usage de la force légale pour prévenir l'homme contre le divorce d'avec sa femme et pour contraindre la femme de continuer à vivre avec son mari. L'Islam considère qu'une telle mesure est inconvenante à la position de la femme dans la famille, car les sentiments et les émotions constituent la pierre angulaire de la vie familiale.

C'est la femme qui reçoit la chaleur des sentiments tendres de son mari et les passe aux enfants. Si le mari perd intérêt pour sa femme, l'atmosphère familiale devient froide et morose. Même les sentiments maternels de la femme envers ses enfants dépendent largement de l'attitude de son mari envers elle. Selon un éminent psychologue, l'affection maternelle n'est pas instinctive -c'est-à-dire elle n'est pas constante et fixe dans toutes les circonstances-, elle est tributaire des sentiments du mari. Les sentiments du mari affectent ceux de la femme envers ses enfants.

L'homme peut être comparé à une montagne, la femme au printemps et les enfants à des plantes. Le printemps doit recevoir la pluie de la montagne et l'absorber pour en faire une pure eau d'irrigation pour les plantes et les fleurs. Si la pluie ne tombe pas sur la montagne ou qu'elle n'est pas absorbée par le printemps, il y aura sécheresse et les plantes se faneront.



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