LES DROITS (2)L'Islam considère la famille comme une unité vivante et s'efforce de la maintenir vivante. Mais si elle meurt, le jugement de l'Islam est qu'elle doit être enterrée. L'Islam n'aime pas momifier un mort ni le maintenir artificiellement en vie. Nous avons déjà indiqué la raison pour laquelle l'homme a le droit de divorcer, et dit que le lien conjugal est fondé sur une relation naturelle qui a ses propres règles. La nature a confié la clé de sa consolidation ou de sa destruction dans les mains de l'homme. Le mari et la femme ont chacun, par nature, une position spécifique qui ne peut pas être changée, et leurs positions ne sauraient s'assimiler. Cette position spécifique engendre certains droits et obligations ; le droit au divorce en est un. En d'autres termes, ce droit est dû au rôle spécifique et spécial que l'homme et la femme jouent, chacun, dans l'amour et la recherche d'accouplement. Le droit de l'homme au divorce émane de son rôle spécial et non d'un quelconque droit de propriété Maintenant vous pouvez vérifier facilement la valeur de la propagande anti-islamique que diffusent les détracteurs de l'Islam à propos du droit du divorce dans la loi islamique. Ces détracteurs allèguent par exemple que l'Islam a accordé le droit de divorce à l'homme seulement parce qu'il ne reconnaîtrait pas la femme comme ayant une volonté libre, des désirs ou des aspirations. Ils disent que l'Islam inclut la femme dans la catégorie des objets inanimés et non dans celle des êtres vivants, qu'il regarde l'homme comme étant le propriétaire de la femme et lui accorde le droit d'affranchir sa propriété conformément au principe en vertu duquel "les gens disposent de leurs biens". Mais nous avons montré que de telles allégations n'ont aucun fondement, que la logique de l'Islam est loin de considérer l'homme comme le propriétaire de la femme et celle-ci comme étant sa propriété. Nous avons pu constater que la logique de l'Islam est au-dessus du niveau de la pensée de ses détracteurs. Grâce à la lumière de la Révélation, l'Islam a prêté attention à des éléments importants et a pu découvrir des secrets essentiels dans la structure familiale que la science n'a pu apercevoir que quatorze siècles plus tard. Le divorce est une libération dans un certain sens Les détracteurs de l'Islam disent que le divorce doit avoir une forme juridique et non celle d'un élargissement. Nous répondons à ces détracteurs que si le divorce est une sor te d'élargissement, c'est parce que le mariage est une compagnie. Si on pouvait modifier la loi de la recherche d'accouplement selon laquelle le mâle et la femelle ont des rôles différents, sortir le mariage de sa forme naturelle de compagnie, accorder au mâle et à la femelle des rôles identiques -et changer ainsi la loi naturelle-, c'est à ce moment-là seulement que l'on pourrait sortir le divorce de sa forme d'élargissement. Un critique dit que généralement les juristes chiites décrivent le contrat de mariage comme un contrat exécutoire, mais il ressort de l'examen de la loi islamique que ce contrat n'est exécutoire que pour la femme, car le mari peut l'annuler quand il le désirerait. Il ajoute : «Il est honteux d'accorder le droit de divorce au mari seulement, à notre ère de l'atome, des lunes artificielles et de la démocratie.» Ce critique et ses semblables, ne savent pas apparemment distinguer l'annulation du mariage du divorce. Lorsqu'on dit que le mariage est un contrat exécutoire, cela signifie que ni le mari ni la femme n'ont le droit de l'annuler. Si le mariage est annulé (comme cela arrive dans certains cas exceptionnels) tous les effets qui en résultent -dont la dot- sont annulés, comme si le mariage n'avait pas eu lieu. La femme n'a donc pas le droit de réclamer sa dot, et l'homme n'a pas l'obligation de supporter ses dépenses pendant une période probatoire. Mais, dans le cas du divorce, le mariage est dissous, alors que ses effets ne sont pas totalement annulés. Par exemple, si un homme divorce de sa femme même après un jour de vie conjugale, il doit payer la totalité de la dot et se charger de dépenses de la femme divorcée pendant la période probatoire. Au cas où il divorce après avoir contracté le mariage, mais sans l'avoir consommé, il doit payer la moitié de la dot. Et comme dans ce cas la femme n'a pas de période probatoire, la question de l'entretien ne se pose pas. Ainsi, il est clair que le divorce n'annule pas tous les effets légaux d'un contrat de mariage. Il est clair aussi que le divorce est différent de l'annulation d'un mariage, et que le droit de divorce n'est pas en contradiction avec le fait que le contrat du mariage soit exécutoire. Un mariage peut être annulé au cas de la découverte de défauts physiques sérieux chez le mari ou la femme. A cet égard, tous les deux ont des droits égaux. Seul le droit de divorce appartient exclusivement à l'homme. Le fait qu'il y a des règles distinctes pour le divorce et l'annulation du mariage montre que l'Islam n'a pas accordé à l'homme le droit de divorce parce qu'il lui réserverait un traitement particulier.
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