LES DROITS (2)



La théorie de la polygamie en Islam L'Islam n'a ni inventé la polygamie (car elle existait depuis des siècles avant l'avènement de l'Islam), ni ne l'a abolie, car il n'y a pas une autre solution à certains problèmes sociaux. L'Islam n'a fait que réformer cette ancienne coutume.

La limitation Avant l'Islam, on pouvait avoir un nombre illimité de femmes et former un harem. L'Islam a prescrit une limite maximum. Personne n'a le droit d'avoir plus de quatre femmes. Ceux qui avaient plus de quatre femmes lorsqu'ils embrassèrent l'Islam furent contraints de se séparer de celles qui excédaient ce nombre. Ainsi, un homme nommé Ghaylan Ibn Aslamah avait dix femmes, et le Prophète (P) lui ordonna de divorcer d'avec six d'entre elles. Nawfal Ibn Mu`âwiyah, en avait cinq, et le Prophète (P) exigea de lui qu'il se sépare de l'une d'elles.

Selon un récit des traditions chiites, à l'époque de l'Imam al-Sâdiq, un Zoroastrien embrassa l'Islam. Il avait sept femmes. On demanda alors à l'Imam al-Sâdiq (P) ce que cet homme devait faire avec ses femmes. L'Imam al-Sâdiq répondit qu'il devait se séparer de trois d'entre elles.

La justice et le traitement égal Une autre réforme de taille a été introduite par l'Islam, qui a posé comme condition de l'autorisation de la pratique de la polygamie la nécessité de réserver un traitement égal à toutes les épouses. L'Islam ne permet aucune discrimination entre elles ou entre leurs enfants. Le Saint Coran dit : «Mais si vous craignez de n'être pas équitables [avec elles], prenez une seule femme.» (Sourate al-Nisâ', 4 : 3)

Le monde pré-islamique n'observait l'égalité ni entre les femmes, ni entre leurs enfants. Nous avons déjà cité Christenson et d'autres qui affirment que, pendant la période sassannide, la polygamie était courante en Iran, et qu'une ou deux femmes étaient appelées favorites et jouissaient de tous les droits, alors que les autres étaient appelées femmes-servantes et avaient beaucoup moins de droits légaux. Seuls les enfants mâles de ces femmes-servantes étaient reconnus comme membres de la famille paternelle.

L'Islam a aboli ce genre de coutumes et d'usages. Il ne permet pas qu'une épouse ou ses enfants soient considérés comme inférieurs aux autres épouses et enfants.

Dans "Histoire de la Civilisation", vol. I, Will Durant écrit : «Lorsqu'un homme avait amassé une fortune, et qu'il craignait qu'après sa mort elle ne fût morcelée entre ses nombreux enfants, il limitait son héritage aux enfants de sa favorite à l'exclusion de ceux issus des autres épouses.»

Cela montre que, dans l'ancien monde,

 



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