LES DROITS (2)Un sociologue français dit en réponse à cette question : «Pour un homme, être fidèle, ce n'est pas seulement difficile, mais franchement impossible. Une femme est née pour un homme, mais un homme est né pour toutes les femmes. Si un homme est infidèle et qu'il trompe sa femme, il n'est pas blâmable pour autant, car c'est la faute de la nature qui a mis en lui tous les motifs de l'infidélité.» Une revue française écrit sous le titre : "L'amour et le mariage à la française" : «Les couples français ont trouvé une solution au problème de l'infidélité. Ils connaissent les règles du jeu. Tant que le mari ne dépasse pas les limites, ses aventures occasionnelles avec d'autres femmes ont peu d'importance. En règle générale, un mari ne peut en aucun cas rester fidèle après deux ans de vie conjugale. Dans le cas de la femme, c'est un peu différent, et heureusement elle est consciente de cette différence. En France, une épouse ne se sent pas offensée si son mari commet un adultère. Elle se console en se disant qu'il se pouvait qu'il ait donné son corps à une autre femme, mais que son âme et ses sentiments continuent d'être pour elle.» Il y a quelques années, une controverse fut soulevée autour de certaines opinions exprimées par un biologiste nommé Dr. Russel Lee. Selon ce dernier, le fait qu'un homme se contente d'une seule femme conduit à l'affaiblissement de sa progéniture, et, de ce fait, sa fidélité équivaudrait à une trahison contre le genre humain. Il pense que le système de multi-liaisons permettrait d'avoir des enfants en meilleure santé et plus forts. Nous pensons que cette description de la nature de l'homme n'est pas du tout correcte. Les tenants de telles thèses semblent s'être inspirés de l'environnement particulier qui prévaut dans leur propre monde. En tout état de cause nous croyons que, biologiquement et psychologiquement, l'homme et la femme sont différents l'un de l'autre, et que la nature les a faits ainsi intentionnellement. C'est pourquoi, l'égalité de leurs droits ne doit pas être invoquée comme prétexte pour parler de l'uniformité de leurs droits. Même du point de vue de ceux qui soutiennent la monogamie, l'esprit de la femme est différent de celui de l'homme. La femme est monogame de nature. La polyandrie est contre son esprit et ne se conforme pas avec ce qu'elle attend d'un mari. Mais l'homme n'est pas monogame de nature, en ce sens que la polygamie n'est pas contraire à son esprit ni incompatible avec ce qu'il attend de sa femme. Mais nous ne sommes pas d'accord avec l'opinion selon laquelle l'esprit de l'homme ne se conforme pas à la monogamie. Il est absolument incorrect de dire que la passion de la diversité est incurable. Nous ne croyons pas que l'homme ne puisse pas être fidèle, ou qu'une femme soit née pour un homme alors qu'un homme serait né pour toutes les femmes. Nous croyons que les causes de l'infidélité de l'homme résident dans son environnement social, et que la nature de l'homme n'en est pas responsable. Les facteurs conduisant à l'infidélité émanent d'un environnement qui, d'une part, encourage la femme à employer toutes sortes de séductions et de tentations pour attirer les hommes et, d'autre part, prive des millions de femmes de leur droit au mariage en imposant la loi de la monogamie. Avant l'introduction des manières et modes occidentaux, en Orient musulman, 90 % des hommes souscrivaient à la monogamie dans son sens réel. Ils n'avaient ni plus d'une épouse légale, ni des maîtresses ou des concubines. La polygamie, un facteur de maintien de la monogamie Vous serez surpris de savoir que la polygamie a été le facteur le plus important de la préservation de la monogamie en Orient. Sa légalité est vraiment le plus grand facteur de sauvetage lorsque le nombre des femmes "mariables" dépasse celui des hommes en âge de se marier, car si le droit au mariage n'était pas reconnu au surplus des femmes, et que des hommes qualifiés moralement, financièrement et physiquement n'aient pas l'autorisation d'avoir plus d'une femme, l'amour libre et le concubinage iraient rampant, détruisant la base même de la réelle monogamie. En Orient musulman, d'une part la polygamie était autorisée, d'autre part la tentation et l'incitation à la débauche n'existaient pas. C'est pourquoi, la vraie monogamie prévalait dans la plupart des familles. Le concubinage ne s'était pas développé à tel point qu'une philosophie aurait été progressivement inventée pour le justifier comme cela s'est passé en Occident. En Orient, on n'a jamais prétendu que l'homme serait né polygame et qu'il ne pourrait nullement souscrire à la monogamie.
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