CHIISME DANS L’ISLAM4)- Comme nous l'avons déjà dit, «din» est un mot plus universel en arabe et en persan et pourrait être traduit «religion» seulement si nous l'entendons dans son sens le plus large possible, non comme une chose parmi d'autres, mais comme une manière total de vivre basée sur des principes transcendants ou sur une tradition au vrai sens du mot. 5)- Note de l'éditeur : l'Islam base son argument sur le développement graduel de l’homme et, en conséquence, «perfection» des révélations successives bien que d'un autre point de vue, il considère tous les Prophètes comme égaux. En aucun cas, cet argument ne peut être confondu avec l'évolutionnisme moderne et la croyance en un progrès historique illimité qui est l'exacte antithèse des conceptions islamiques du temps et de l'histoire. 6)- Note de l'éditeur : Le miracle en persan comme en arabe est en fait appelé « Khâriq al-'âdat », c'est-à -dire, ce qui brise la relation habituelle entre les causes et les effets dans ce monde qui, par sa récurrence et sa persistance, nous apparaît comme un réseau fermé inaltérable de causalité. Le miracle représente l'intrusion dans ce monde habituel d'une cause d'un autre monde ou état d'être avec naturellement des effets différents de ceux auxquels nous sommes accoutumés dans notre expérience quotidienne. C'est donc une «cassure des habitudes» ou de ce qui est devenu habituel. 7)- Note de l'éditeur : le calendrier islamique commence avec l'émigration du Prophète de la Mecque à Médine et est pour cela appelé «hégire» du mot arabe hijrah, signifïant émigration. 8)- Dans un célèbre hadith, le Prophète a dit : « La pauvreté (faqr) est ma gloire ». Au sujet de la matière de cette section, voir le Sirah d'Ibn Hishâm, Le Caire, 1355-56; le Sirah d'Halabi, Le Caire, 1320; Bihâr al-anwâr, vol.VI et les autres sources traditionnelles sur la vie du Prophète. 9)- Comme il l'a dit : « Qu'ils produisent un discours semblable, s'ils sont sincéres! » (Coran LII, 34). 10)- Comme II l'a dit : « Diront-ils: il (le Prophète) a forgé cela. Réponds-leur; apportez dix sourates semblables à ceci, forgées (par vous) et appelez (pour cela) qui vous pourrez, en dehors d'Allah, si vous êtes véridiques!» (Coran XI, 13). 11)- Comme II l'a dit : « Diront-ils : « cet homme l'a forgée! Réponds (-leur): apportez une sourate semblable et...» (Coran X, 38). 12)- « Et il a dit : cela n'est que magie apprise! Cela n'est que paroles de mortels! » (Coran LXXIV, 24-25). 13)- Note de l'éditeur : les «jinn» (djinns) dont il est fait allusion dans le Coran, sont traditionnellement interprètés comme des forces consciente, psychiques qui peuplaient le monde avant la Chute d'Adam et qui existent encore sur un plan échappant à la connaissance. Les mots «djinns» et «ins» (genre humain) sont donc utilisés souvent ensemble dans les sources islamiques pour faire allusion à la totalité des créatures conscientes possédant des facultés mentales dans cet Univers.
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