LE PROPHTE JSUS (PSL), UN PROPHTE, PAS LE FILS DE DIEU



Arius était le fils d’une famille égyptienne d’origine libyenne qui a grandi à Alexandrie, une des villes les plus importantes à l’époque, et qui a rejoint l’Eglise et devenu prêtre en 312. Arius croyait en l’unicité d’Allah et prêchait que l’Eglise s’était trompée au sujet que le Prophète Jésus (psl) était Allah. Il disait que le titre “le fils d’Allah” utilisé pour décrire le Prophète Jésus (psl) était une métaphore et n’avait rien à voir avec sa supposée divinité. Pour le prouver, il a cité ce passage biblique : â€œHeureux les pacifistes, puisqu’ils seront appelés fils de Dieu.”(Matthieu 5:9). Il a souligné que ce titre s’appliquait à tous ceux qui se comportaient selon les désirs d’Allah et ne pouvait donc pas se limiter uniquement au Prophète Jésus (psl). Dans une de ses Å“uvres, Arius a écrit : “Nous pouvons tous devenir les fils de Dieu.” 4

Il a également souligné les prières du Prophète Jésus (psl) dans l’Evangile qui commençaient par “Mon Dieu”, et disait que de telles prières prouvaient que le Prophète Jésus (psl) se consacrait à Allah et, comme les autres, était Son serviteur impuissant. Arius a également noté que dans l’Evangile, le Prophète Jésus (psl) s’appelait souvent lui-même comme le fils de l’homme, et que ceci indiquait la nature humaine du Prophète Jésus (psl). 

En tant que prêtre dans sa résidence à Baucalis, un quartier d’Alexandrie, Arius communiquait ses idées à un large public. En raison de la cohérence et de la nature convaincante de ce qu’il disait, ainsi que pour son style modeste et simple, ceux qui l’écoutaient ont facilement accepté ses idées. Cependant, l’évêque Alexandre d’Alexandrie, qui était fidèle à l’Eglise de Rome qui revendiquait que le Prophète Jésus était le fils d’Allah, non pas dans le sens métaphorique, mais comme une vraie divinité (Allah est bien au-dessus de cela):, s’est senti mal à l’aise avec de telles idées. N’ayant pas réussi à convaincre Arius de changer ses idées, il a lancé un assaut féroce contre lui. Il a décrit cela dans ses propres écrits:

Ce mouvement s’est propagé de plus en plus loin, dans toute l’Egypte, la Libye et Thèbes (Haute-Egypte). A cette époque, nous avons aussi rencontré les évêques de l’Egypte et de la Libye, et avons maudit ce mouvement et tous ses partisans à une assemblée d’une centaine de personnes...  5

La condamnation n’a pas été uniquement verbale. En 318, Arius et ses disciples ont été excommuniés. Arius, ses deux plus proches assistants (les évêques Theonas et Secundus), et 12 prêtres ont été exilés en Palestine. Avant de partir en exil en Palestine, Arius a rassemblé ses idées dans un livre lyrique appelé Thalie.

Cependant, ici aussi, Arius a trouvé des sympathisants. Et c’est ainsi que son mouvement, qui s’est fortement opposé à plusieurs idées de l’Eglise Romaine, a continué à se propager. Lorsque cela a été rapporté à Constantin Ier, qui avait pris l’Eglise de Rome sous sa protection pour établir l’unité religieuse, il s’est rendu compte qu’il avait affaire à un problème majeur : la division interne de l’Eglise. Il a donc décidé de rétablir l’unité sans perdre davantage de temps. C’est pourquoi il a mis en place le Concile de Nicée, l’un des tournants importants du Christianisme. 

Le Concile de Nicée

Constantin Ier a dans un premier temps cherché à résoudre le conflit en envoyant des lettres aux deux parties leur expliquant que l’unité était plus importante que toute autre chose. Lorsqu’il a constaté que ses lettres n’avaient pas l’effet désiré, il a décidé, suite à la suggestion de l’évêque Ossius, de convoquer toutes les Eglises du monde pour un grand Concile, ou synode, à Nicée, afin de donner une définition exacte de la trinité. Ceux qui ont rejeté cette croyance ont été déclarés comme des hérétiques.

Bien que les membres du Concile aient cherché à donner l’impression de participer à un forum démocratique, en réalité, l’Empereur avait une énorme pression à supporter par rapport aux participants. En effet, et comme on pouvait s’en douter, le côté qu’il supportait, l’Eglise de Rome, est sortie victorieuse. Sur les 300 prêtres qui ont environ participé, une vingtaine seulement était proche d’Arius. La raison pour laquelle il y avait peu de prêtres de l’Eglise Orientale (les partisans d’Arius) est que le Concile de Nicée, initialement prévu à Ankara, a été déplacé à Nicée pour que cela soit plus favorable. 6En outre, le Concile a pris place à Nicée dans le palais utilisé l’été par l’Empereur. De cette façon, l’Empereur a pu assister à toutes les séances du Concile, et son autorité s’est naturellement reflétée dans les décisions prises. 

Le Credo de Nicée, l’expression la plus claire et la plus concrète de la déification alléguée au Prophète Jésus (psl) indique (Allah est bien au-dessus de toutes les expressions suivantes) :

Nous croyons en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, Lumière issue de la Lumière, vrai Dieu issu du vrai Dieu, engendré et non créé, consubstantiel au Père et par qui tout a été fait ; qui pour nous les hommes et pour notre salut, est descendu des cieux et s'est incarné du Saint-Esprit et de la vierge Marie et s'est fait homme. Il a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il a souffert et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité des morts le troisième jour, conformément aux Ecritures ; il est monté au Ciel où il siège à la droite du Père. De là, il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin. 



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