L'HOMME ET LA FOI- la science protège l'homme des maladies du corps et des désastres naturels, la foi le prévient des maladies et des complexes psychologiques; - la science concilie le savoir et l'homme, la foi concilie l'homme et son âme. le besoin de l'homme en science et en foi en même temps a capté lattention des penseurs. muhammad iqbal al-lahour dit à ce propos: "l'humanité a besoin de trois choses aujourd'hui: une explication spirituelle du monde, une liberté spirituelle de l'être humain, des principes fondamentaux ayant une influence internationale qui, sur une base spirituelle, pousse la "il ne fait pas de doute que l'europe moderne a réussi à fonder des centres intellectuels idéaux. mais l'expérience a prouvé que toute vérité qui résulte uniquement de la raison ne peut comporter la chaleur d'une foi vivante qui ne saurait émaner que de l'inspiration personnelle; c'est ce qui explique pourquoi la raison pure na pas exercé une influence notable sur le genre humain, alors que la religion a toujours constitué un facteur de l'élévation des individus et de la transformation des sociétés humaines. "l'idéalisme de l'europe na pas pénétré, comme facteur actif, dans la vie sociale. cela a favorisé lapparition d'un type d'homme indécis devant les démocraties contradictoires, et toujours à la recherche de son identité, puisque ces démocraties ont tendance à exploiter les pauvres au profit des riches. "aujourd'hui, alors que l'europe constitue le plus grand obstacle au progrès de l'éthique humaine, le monde islamique possède une pensée et une croyance sublimes et intégrales, fondées sur la révélation. elles jaillissent des profondeurs de la vie pour orner les apparences de celle-ci d'une qualité intime. "le musulman croit dogmatiquement au fondement spirituel de la vie et il est prêt à se sacrifier généralement pour cette croyance"(7). will durant, le célèbre auteur de "l'histoire de la civilisation" dit (bien qu'il ne soit pas pratiquant): "le monde moderne de la machine diffère de lancien monde seulement par les moyens, et point par les buts (...). que dirons-nous si tous nos développements s'orientaient vers la réforme des méthodes et des moyens et se détournaient de la réforme des buts et des objectifs"(8).
|