L'HOMME ET LA FOI



le croyant regarde la mort d'une façon différente de celle de l'incroyant, car il ne la considère pas comme un anéantissement ou une annihilation, mais comme le transfert d'une vie éphémère et mortelle vers une vie durable et éternelle, d'un monde petit vers un monde plus grand, d'une vie de travail et de plantation vers une vie de récolte et de cueillette.

pour cela, en vue d'effacer l'inquiétude de la mort, le croyant oeuvre en suivant une voie fructueuse et constructive ou, selon l'expression coranique, une voie de "la bonne action".

les psychologues sont unanimes à reconnaître que la plupart des maladies psychologiques émanant des tourments spirituels et des calvaires de la vie sévissent parmi les incroyants. les croyants, par contre, sont immunisés contre ces maladies proportionnellement à la force de leur foi.


2- le rôle de la foi sur le plan des relations sociales:

l'homme, ainsi que certains êtres vivants, est naturellement sociable. l'individu ne peut à lui seul satisfaire ses propres besoins. la vie ne peut se maintenir normalement que sous forme d'une "société" dans laquelle les devoirs et les droits sont répartis entre les individus. ce qui, dans cette vie sociale, différencie l'homme des autres êtres vivants sociables - tels que les abeilles - c'est que ces derniers ont un penchant instinctif et naturel à une vie organisée dans laquelle les tâches et les devoirs de chaque individu sont instinctivement impartis et ne peuvent faire l'objet de contestation ou de révolte, alors que l'homme est un être libre, ayant la possibilité de choisir, et doté du libre arbitre. il accomplit librement ses actes en tant que "devoir" et "mission". en dautres termes, les autres êtres vivants ont des besoins sociaux instinctifs, tandis que l'homme a des besoins sociaux qui ne sont pas soumis à l'instinct.

les instincts sociaux de l'homme existent sous forme de "penchants" que l'on peut dompter par l'éducation et lapprivoisement.

la vie sociale saine est celle dans laquelle les individus respectent les lois, les règlements et les droits mutuels; vénèrent la justice; se traitent les uns et les autres amicalement; aiment et détestent pour les autres ce qu'ils aiment et détestent pour eux-mêmes; ont confiance les uns et les autres - confiance qui découle des qualités qu'ils possèdent -; éprouvent tous un sentiment de responsabilité sociale; observent tous, en public et en privé, une attitude de crainte (de dieu) et de chasteté; se rendent service mutuellement; se soulèvent tous contre la tyrannie et l'injustice; s'opposent aux corrupteurs et aux injustes; respectent les valeurs morales; vivent soudés, solidaires et unis, comme un seul corps.

là apparaît le rôle de la foi religieuse en tant que facteur inégalable de respect du bon droit, de vénération de la justice, de rapprochement de la piété et de la chasteté au plus profond de l'homme, de soutien des valeurs morales, de développement du courage face à l'injustice, de solidarité, de cohésion et d'union.

les groupes humains qui, sur la scène de l'histoire, se sont détachés par leur sublimation humaine ont été élevés dans le cadre des sentiments religieux.
 
 
 
 
 

chapitre 4:


la doctrine et l'ideologie

quelle est la définition de la doctrine ou de l'idéologie?

quelle est la nécessité qui impose à l'homme, en sa qualité d'individu ou de membre de la société, de sattacher à une doctrine particulière et de croire à une idéologie particulière?



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