L'HOMME ET LA FOIce sont les prescriptions et les interdits qui sont liés aux activités pratiques, spirituelles, individuelles et sociales. les fondateurs de la doctrine islamique, selon l'ecole dahl-ul-bayt (les gens de la maison du prophète) sont: l'unicité, la justice, la mission prophétique, l'imamat, le jour du jugement dernier. l'islam rejette l'imitation passive (taqlid) quant aux fondements de la religion et oblige l'homme à faire des efforts pour parvenir seul et librement au dogme juste. il ne limite pas le culte aux pratiques corporelles, telles que la prière, le jeûne, ni à lacquittement des impositions fiscales, telles que le zakât, le khoms(25). il préconise une autre sorte de culte, le "culte intellectuel". la pensée, ou le culte "intellectuel", vaut des années de culte corporel et lui est même préférable, de très loin, si elle s'engage dans une voie qui sert à réveiller la conscience de l'homme. a- les faux pas de la pensee selon le coran: le coran, tout en incitant l'individu à penser, tout en conférant un caractère cultuel à la pensée, tout en soulignant la nécessité de faire un effort de recherche en vue de croire aux fondements du dogme, s'intéresse à une question essentielle à cet égard, et relative aux faux pas de la pensée. il mentionne, en effet, les diverses formes de la manifestation des faux pas, leurs causes et les moyens de la prévenir. il les présente de la façon suivante: a) se fier au doute: le coran dit: "et si tu obéis à la plupart de ceux qui sont sur la terre, ils t'égareront du sentier de dieu: ils ne suivent que la conjecture..." (coran: vi, 116) et met laccent sur la nécessité de sabstenir de prendre toute attitude qui ne se fonde pas sur la connaissance et la certitude: "et ne cours pas après ce dont tu nas science aucune". (coran: xvii, 36) cette vérité révélée par le coran constitue aujourd'hui une vérité établie dans le domaine philosophique, puisque descartes la adoptée, mille ans après sa révélation, comme premier fondement logique de sa philosophie. en effet, il écrit à ce propos: "le premier était de ne recevoir jamais une chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à -dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention; et de ne rien comprendre de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute"(26). b) les penchants de l'âme:
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