APPEL A L’UNION ISLAMIQUE



Cependant, les lois de l'hé­ré­di­té dé­cou­ver­tes par Mendel et vé­ri­fiées en­sui­te par la scien­ce de la gé­né­ti­que, et qui se sont dé­ve­lop­pées au 20ème siè­cle, ont com­plè­te­ment dé­mo­li la lé­gen­de se­lon la­quel­le des ca­rac­té­ris­ti­ques se­raient trans­mi­ses aux gé­né­ra­tions sui­van­tes. Ainsi, la thé­o­rie de la sé­lec­tion na­tu­rel­le est tom­bée en éclip­se en tant qu'é­lé­ment dans l'his­toi­re de l'é­vo­lu­tion.

 

Le néodarwinisme et les mutations

Pour trou­ver une so­lu­tion, les dar­wi­nis­tes ont avan­cé l'i­dée de "la thé­o­rie syn­thé­ti­que mo­der­ne", plus com­mu­né­ment con­nue sous le ter­me de "né­o­dar­wi­nis­me", et ce à la fin des an­nées 1930. A la sé­lec­tion na­tu­rel­le, le né­o­dar­wi­nis­me a ajou­té les mu­ta­tions qui sont des al­té­ra­tions for­mées dans les gè­nes des cré­a­tu­res vi­van­tes en rai­son de fac­teurs ex­ter­nes com­me la ra­dia­tion ou des er­reurs de re­pro­duc­tion com­me étant "la cau­se de va­ria­tions fa­vo­ra­bles".

Aujourd'hui, le mo­dè­le qui re­pré­sen­te la thé­o­rie de l'é­vo­lu­tion dans le mon­de est le né­o­dar­wi­nis­me. La thé­o­rie main­tient que des mil­lions de cré­a­tu­res vi­van­tes sur la ter­re se sont for­mées sui­te à un pro­ces­sus par le­quel de nom­breux or­ga­nes com­plexes de ces or­ga­nis­mes com­me les oreilles, les yeux, les pou­mons et les ai­les, ont su­bi "des mu­ta­tions", c'est-à-di­re des dé­sor­dres gé­né­ti­ques. Pourtant, une évi­den­ce scien­ti­fi­que con­tre­dit cet­te thé­o­rie : les mu­ta­tions n'ai­dent pas les cré­a­tu­res vi­van­tes à se dé­ve­lop­per, bien au con­trai­re, el­les leur tou­jours été nui­si­bles.

La rai­son en est très sim­ple : l'ADN a une struc­tu­re très com­plexe et des chan­ge­ments alé­a­toi­res ne peu­vent qu'a­voir des ef­fets des­truc­teurs. C'est ce que nous ex­pli­que le gé­né­ti­cien amé­ri­cain, B. G. Ranganathan :

Tout d'a­bord, les mu­ta­tions sont in­fi­mes dans la na­tu­re, et se­cun­do, el­les sont à la plu­part nui­si­bles vu leur ca­rac­tè­re alé­a­toi­re., plu­tôt que des chan­ge­ments or­don­nés de la struc­tu­re de gè­nes ; n'im­por­te quel chan­ge­ment alé­a­toi­re dans un sys­tè­me for­te­ment or­don­né ne se­ra que pour le plus mau­vais, et pas pour le mieux bien sûr. Par exem­ple, si un trem­ble­ment de ter­re de­vait se­couer une struc­tu­re for­te­ment or­don­née, com­me le cas d'un bâ­ti­ment, il y au­rait un chan­ge­ment alé­a­toi­re dans la struc­tu­re de ce bâ­ti­ment, qui ne se­rait pas du tout une amé­lio­ra­tion dans tous les cas.81

C'est sans sur­pri­se qu'au­cun exem­ple de mu­ta­tion uti­le, c'est-à-di­re qui est cen­sé dé­ve­lop­per le co­de gé­né­ti­que, n'a été ob­ser­vé jus­qu'i­ci. Toutes les mu­ta­tions se sont avé­rées nui­si­bles. Il a été ob­ser­vé que la mu­ta­tion, qui est pré­sen­tée com­me "un mé­ca­nis­me évo­lu­tif", n'est en ré­a­li­té qu'u­ne mo­di­fi­ca­tion gé­né­ti­que qui nuît aux êtres vi­van­tes et les han­di­ca­pe. (La mu­ta­tion la plus cé­lè­bre chez l'ê­tre hu­main est le can­cer). Un mé­ca­nis­me des­truc­tif ne peut en au­cun cas être "un mé­ca­nis­me évo­lu­tif". Par ailleurs, la sé­lec­tion na­tu­rel­le "ne peut rien fai­re par el­le-mê­me" com­me Darwin l'a aus­si ad­mis. Ceci nous mon­tre qu'il n'exis­te au­cun "mé­ca­nis­me évo­lu­tif" dans la na­tu­re. Et puis­que c'est le cas no­tam­ment, le pro­ces­sus ima­gi­nai­re de "l'é­vo­lu­tion" ne sau­rait se pro­dui­re.

 

Le relevé des fossiles :



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